Description physique
Ce genre comprend quatre espèces de loris à la fois très semblables et très différentes : le lori noir, le lori de Duyvenbode, le lori flammèche et le lori cardinal. Les quatre sont de grands loris à longue queue arrondie. Trois sont originaires de Nouvelle- Guinée, et un des îles de l’Est (le lori cardinal). Diamond, en 1972, commente l’évolution de ces espèces, décrivant trois d’entre elles (atra, duyvenbodei, et scintillata) comme une « chaîne de super-espèces occupant les terres basses de Nouvelle-Guinée, avec des contacts entre les populations qui ont été rompus et restaurés de nombreuses fois. Le genre consiste en trois semi-espèces virtuellement allopatriques, dont la distribution forme maintenant un cercle incomplet (brisé à l’est entre la baie d’Astrolabe et la rivière Kemp Welch) à la périphérie de la Nouvelle-Guinée ». Il n’a apparemment pas pris en compte l’existence de la quatrième espèce, ou considérait peut-être que l’espèce cardinalis n’appartenait pas à ce genre : au moins un taxonomiste ava
t lui avait classé le lori cardinal dans le genre Eos (Low, 1998).
L’un des traits remarquables du genre Chalcopsitta est que chacune des quatre espèces qui le compose est d’une couleur différente des autres : noire pour atra, marron pour duyvenbodei, verte pour scintillata, rouge pour cardinalis. Pourtant, si tous quatre sont de différentes couleurs, ils ont un certain nombre de caractéristiques en commun : La forme des plumes du cou, tout d’abord, longues, fines et pointues, très différentes des autres plumes de couverture. Ils possèdent également tous une bande de peau nue sous la mandibule inférieure, qui n’est pas très apparente car elle est noire, de la même couleur que le bec (sauf chez cardinalis, dont le bec est orange). Beaucoup moins discrète est leur voie, puissante et aiguë, et qu’on doit prendre en considération si on pense acquérir cet oiseau : les voisins risquent de ne pas apprécier ses efforts de communication ! Un autre trait caractéristique du genre est son vol, très différent de celui des autres loris, et qui permet de le reconnaître à coup sûr : les ba
tements d’ailes sont rapides, mais faibles, et le vol est lent, donnant l’impression de nécessiter beaucoup d’efforts pour peu de résultats.
Il y a peu d’information disponible sur la vie dans la nature de ces loris, et la plupart des connaissances viennent des observations faites sur les oiseaux en aviculture.
Lire la suite »