Tous les perroquets ont des comportements ou des capacités communes. Bien les interpréter c’est mieux les comprendre… et comme notre perroquet est un ami au même titre qu’un chien ou un chat, il est nécessaire de bien comprendre ses humeurs et ses façons de s’exprimer, ne serait-ce que pour remarquer une anomalie, signe d’une maladie ou d’une coup de blues.
Combien de fois, du printemps à l’automne n’entend-on pas cette triste phrase : « A l’aide !!! Mon oiseau s’est envolé comment et que dois-je faire pour le rattraper ? » Apprivoisé ou non, ailes taillés ou non, nul n’est à l’abri d’une fugue… Mais, alors, comment prévenir, comment faire ? La première chose est de sécuriser portes et fenêtres par des moustiquaires métalliques. La deuxième chose à faire est d’apprendre à son perroquet quelques principes de base, comme monter et descendre de son perchoir sur votre main, venir en volant vers vous, depuis tout près, depuis plus loin, lorsqu’il se trouve sur une autre personne également, lorsque vous l’appelez, travaillez avec lui le rappel. C’est très important déjà pour la vie de tous les jours, et s’il s’échappe, cela permettra de le faire revenir plus rapidement.
Les oiseaux peuvent être sujets aux troubles de comportement, surtout s’ils manquent d’attention et de divertissement. La majorité de ces problèmes se règlent, mais souvent, il faut s’armer de patience.
La plupart des éleveurs en connaissent long sur la façon de produire un perroquet physiquement sain (incubation, nourrissage, hygiène, maladies). Mais certains éleveurs oublient ou ignorent que le développement psychologique du jeune oiseau est aussi important que son développement physique. Le bien-être futur de l’oiseau en sera tributaire. Trop souvent on entend certains éleveurs affirmer qu’ils ne s’occupent pas beaucoup du bébé de peur qu’il ne s’attache trop à eux.
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