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OEUVRES INCOMPLETES

Démarré par jsf, 21 Juin 2004 à 20:21:54

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jsf

alors voila ,une partie des poèmes depuis janvier 04

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[align=center:28foqzbv]***

Rites
que retenir
puisse finir sans délais
l'écuelle qui puise

Ainsi,ainsi parcourt
sur les mousses des froides pierres
du haut ,
surface menteuse ,même limite.

Jugeant banale l'expansion
de la sueur des pierres
glaciales. funéraires

Happement tracté
manivelle dédaigneuse
d'où le mérite falsifié
jamais arraché ,mérite ?


***

Tu surgis de nul part
et pourtant tu surgis
*

ciel vert... rose si fixation
quel est le miroir intérieur ?

Qu'enfin l'ancre ait honte

***

FINITION

Que ton ombre se fige
mélancolie tu te perds
les ombres se sèchent
et les ombres renaissent
D'un jour passé trahissent l'extase

Mellifluente mélancolie
Tes cieux sont presque cléments aujourd'hui
Transparaît l'apothéose
Que cache le sang des ombrages
lumineuses feuilles ,les
taupes les fleurs
Renaît ,peut être ,un filon perdu
L'avenir tient dans un battement d'aile

***

DANAUS

Heureusement ! Heureusement !
Beni soit le retour des monarques
Que l'envahisseur soit complet
Que soit recouvert de poussières florales
la haute forêt
Orange et l'avenir ?

***
VRILLEE (ecrit.auto.)

Recupère l'esprit des closes déverdies
Fuyez sarcasmes et arrières
Fuyez dinosaures qui fuient eux aussi
Ici sort de l'antre un gentil dragon.
Approchez mes enfants
qu'il vous croque mes enfants
disperse à  divers amusements qui occupent.

Pensant un temps un temps sort de
l'arène des caricatures de l'espoir
Qui sème divers récolte jamais.
Ici mes pensées frayent. féconde
ici-bas.Silence . Nie fuit fuit
jamais te retourne, si tu vole depuis
la montagne tu seras rattrapé par
les sirènes de ces lieux. O miséricorde
chantante. Qu'aime vos demi-dieux,
je suis l'astre ; O misère sortant de
terre fleurira qu'il en soit mieux
rouvert.

Non les essences s'enivrent de la
fleur oubliée et des matures pêches
d'hiver. compagnon des récoltes hivernantes.
se qui lève le voile sur les nuages
vagabonds.
Ils sèchent mollement en attendant
le soleil. à" sirènes turbine des
neiges agrippées,chantez le ciel
démoniaque.

Finissez les monts et passez au dessert
Non non, non non
IL n'est que vint. Arrange le chant
du bruant. Sciez les monts déneigés
Hallucine le guêpier. Que dirais ?
Il neige bleu sur la palette heureuse
Fuit. Red light.

Disparus. Volatilisé vers un monde d'espoirs
Fructifiés. Pensées vagabondes du sans-esprit
qui sème des nuages solitaires. Sans peine le prunier
chante sans rossignol
Printemps sans rigueurs
Elle s'araignait contre un mur dérobé

Et les elfes sourient-les elfes
s'enorgueillissent.Divisés
Enarque disparate

Saigne le temps diffère du mien
Arrose les marguerites avant qu'elles
ne se referment. Marche périlleuse entre les fleurs
Géantes mèches qui secouent au vent se lèchent
 en attendant le dos espéré
Maintes fois j'ai rebondi sur l'herbe
terrassée

De diadèmes soumis
aux mouches-guêpes

Nul part elles arrivent vers une fin
précipité. Non sans fumerolles
agrippées s'envole le fourmilion

repose les marguerites

Repose les herbes. l'extase s'enveloppe,
s'envenime ,s'enfile dans l'orgueil
simple de la pureté. Générale,
coup cynique,Cygnes Cygnes
Cygnes-se couche l'esprit et s'envole le déniché-
Cygnes-divers-Cygnes-pression des stigmates-
Cygnes -flatte la pierre ponce- Cygnes et file
les noms chimiques du dix-vingt-deux.

Invalide cheminée. Souffle la répartition
Terreur ambiante du brûlé. Feinte grinçante des
zéniths mystiques. Chante sans
sous-entendus le fou mémorable.
Fuient les carabes: morsures des nerfs
qui chantent eux

Chimique reviens force la main
Chimique disparaît ? chante plus fort
l'ombre jaune des sarcasmes
Chante plus fort le lendemain usé
Misent les cerfs hantés
Cacheur de têtes et vendeur de pieds
Chante a demi-ton la voix du manège

Rien à  dire suffit à  comprendre l'ocre
ligneuse et fuit encore .toujours
en voeux . fuira sera perte de nuit
Forêt éclairée maladroitement,
suréclairée abattue
Suffira au réveil des fantômes
sous-mousseux

Noire ferme des anges déchus .
sirène prévoyante et jamais désaxée
Automne renouveau des feuillotes


Au fond de l'oubli
seul le sol carrelé se sent
Il y a une porte affamée
Derrière elle un lieu de repos
Ici s'apprends le passage,
qui souvent s'annexe de tentacules

ESSAY

La souche frôle le carabe mourant
en quête irréversible
du sacrifice disparate.
Célèbre sonde des chèvres de ce pré : délimité
par les vents.
Chantent les hermines aux quatre coins.
Ici pousse l'herbe,pille le moineau fleuri le périple
et cire la ruche.
Cil frais cil l'errant souffle souffle sans voix, le vent est blanc.
j'aimerais voir pousser le liseron. Sur les pierres le tourniquet du soleil
j'imagine -autre que cela le moindre signe pénétrant de la rotation.
Céleste,intime rotation du cri de l'épervier
N'empêche ,erre le sanglier épris de l'épouvante inconnue.
Sources volatilisantes.

Erreur non retombée.Distingue l'être du chêne.Offre l'arbre son écorce.
Irascible déchiffrage.
. Fuyez donc sans mépris.
. (QUE FUIRE ??)
. Difficile conquête des pousses
égarées et arbres dénudés.
doublement rassasiés
le héron ne s'entends plus .
Graine de mars pousse en mai s'épand en juin
dégivre en février passé.
Commence l'histoire fatigante
Niche des cormorans déplumés
silence trompeur des âmes esseulées.
Extase faussement épurée écrirais-je
Questionne le paon outragé
Outre l'âge compte le temps,s'anime
gèle sur la plaine encore chaude de l'été
Tapis des ruisseaux célestes décolorés
Ici tout est tromperies sincères.
Qu ne dit rien gène encore moins
Princesses gifted et délires monotones...
j'aime l'odeur des poussées qui soulèvent
Reconnaît-on pas si bien ce moment éclipsé ?
le sommeil réponds : Trop bien et poursuis son chemin.
Entrée flatteur et ressort éprouvé
Clous de girofles répandus décimés

Gentille fée de la source des
moments instantanés ou égarés
Malicieuse toujours filante,
Entre les doigts elle s'amuse,et répand
sa poudre irratachable en sifflotant ,
doucement ,sans colère ,avec joie ,
-des sauts de bonne humeur- sa poudre.
Chaque poussière est l'espérée a demi-conquise
et sans rattache . Presque
devenus pierres d'un mur qui sépare
réalité et le souvenir de la joie attendue de l'imaginaire.
Mais le vent passe ici aussi et dévale sur les
flancs,dépoussière l'incompréhension
murale. Eternuement. J'aime cette senteur
presqu'oubliée . Ce parfum de jasmin
illusoire,jamais doublée

J'emprunte ce chemin de côte contre un mur
détruit et de ce fait plus animé. Qui sait
d'où sortent les lézards ? Rarement attrapés,
puis relâchés. Grignotent les gifles des nuits de glaces.
(Histoire de s'en souvenir)
Les moufles des rochers s'en gardent que mieux
Crabes espiègles,mènent entre leurs pinces la clé murale.
Sortie et revenue, et sortie.
Refus giratoires, refus de la couleuvre
harassée de plumes. Mélange superficiel
mais ancré dans mon clan unique.
Geste de paix et jarre pétillante mes deux constituants.
Sous le lac dans la truite
Dans les points d'eau mortes siffle l'éden aigri.
Bout à  bout ne fait rien.
Annonce espère rien.

Herbes folles venues se nourrir de ce monde
incompréhensible. justement le maître des champs délaisse
l'herbe folle.

Jadis s'entrouvrait la fausse epri-hension
La fièvre des villes est neutre,celui qui s'y infiltre ressort
neutre et amélioré.
Je m'évade à  la vitesse de l'éclair sans rien aveugler.
que mon mépris des poutres soit ravivé.
Poutres soutenant les paroles qui compliquent

Les fleurs autour du village annoncent sa mort
comme autant de chaises autour d'une personne l'empêchent de s'asseoir.
J'aime ce mépris s'il est sincère.

En lambeaux s'épanche la bête cruelle qui
regarde à  la fenêtre l'oeil détourné et persiste sous le lit d'angoisse.
Jamais elle apparaît.
Ni la bête ni son opposé.
Carreau son messager et pourtant toujours elle vit,ombre noire ,jamais noire pourtant ,le guettant le soir.

Qui connaît réellement l'angoisse à  vu le monstre s'infiltrer en soi -demandant refuge- .Malheureux,
malheureuses qui l'ont hébergé
IL est resté en vous et mange votre pain quand le sourire perdure.
Ceux qui ne connaissent pas réellement l'angoisse sont guettés eux aussi,la cape nocturne patiemment attends une fatigue passagère de désespoir ;Toujours il vit contre le crépis, comme l'eau fait semblant de dormir lorsque vous la croyez éveillée.
Toujours il le voit jamais tu ose le débusquer.
Creveur d'oeils endormis .
                      ***
COLLISION
Sans presser j'égrappe
Un par un ils explosent  -nonchalamment-
Leurs jus ne fera plus ma sève
Les regards côtoient le mur
IL écoute, ne renvoi ni échos,ni recours
Livide j'intercepte le cafard
Je fais fi chavire entre les poussières
Détritus comme perfusion
Mon regard côtoie le mur
Jamais ne sifflote l'espérée
J'écime en vain le cayeu.
BIFIDE
Ritournelle du présent
Erre en moi
Décime moi
Et sort a temps
Avant de voir puiser
dans une eau noirâtre
Noyé sans l'âtre
Mouche-guêpe l'espérée
Rire de la cloche brisée
Hier le lin
Pyri se plaint
Reflet d'empuse ma destiné

Mars ,phare derrière le brouillard
C-BLANC
Le dos tourne le desespoir envahit
Je dois aimer ,derriere la porte il se double
A ce que je n'ai jamais ete
Trouble second qui toussote comme le lierre arrache
ANONYME
Serenade incantatoire des temps
Mon palais voute ,nocturne astre
Metropole des sens, sorciere scizophrene
Sous la conscience coule l'amertume.
FIN DE GELEE             07/03/04
Explosion figée dans son âpre labyrinthe crochu
Arbres derrière la lune
que seul le froid bleuit
L'étoile aboie aux ombres aigus
seule vie éprise de son reflet
Chaos,bas et ligament aériens
Derrière la gouttière
s'abrite la chauve
Ce vent qui frile les feuilles
au point d'immobilité
*
Mieux amène la lenteur saisie
que la prompte spontanéité
de la vocation du quart.
*
D.,le poisson-éléphant te rappelle ton hardise virevoltante ,
au dessus de l'imaginaire.
Je garde ton sang et rejette ta neutralite
Tu reve ,lanterne d'une froide epingle
J'amene la chaude pluie
Que le filament rejette avec les pas ,
epais.
TROP LOIN
Retenir la cause abritée
La course de la ville morte presqu'ensoleillée.
Derrière le carreau il n'y a personne
les rives brillent d'imprudence voulue
Palmes,étale omniprésente
L'obscur ,ma demeure, ne se trouve
plus que dans la lymphe du dimanche.
*
Phasme éclos
tes compères ont épuisé les réserves de chlorophylle alvéolaire.
Ici tout et sec et regorge
d'infâme surplus
Il quitte plus vite qu'il ne s'est formé
Tout ça pour rien
qu'un poids mortuaire

CRIME DIURNE

On ne peut brûler la goutte de sang du phénix
Elle se répand,s'étend, s'éprend, aimante du vide.
Meurtrie dans son plaisir
Eradiquée d'un revers de main
Son secours est cendres,chaudes encore
Chaleur des lieux ,s'étale ma rivière de sang
Aspergée elle vit sur ses cendres, froides.

SI JAMAIS

Cracheur de soufre ocré
ses viscères résistent à  l'élan
Unique lampadaire d'ombre dans
la nuée d'étoiles grinçantes,

Cracheur de soufre ocré
Ruche dépeuplée, sécheresse décomposante
Pose un pied sur le vent du Sahara
Recouvre toi et éclaire
Autant que la mi-poussière mi-fumée du
Cracheur de soufre ocré
ACHERONTIA

Parsème la brune marguerite sur ce tapis d'herbes folles
Zigzague le miellat euphorique en ce planché de diptères
Je feuillète l'humain qui est ligoté à  terre.
Passe et creuse la route du soldat de fausse-communauté
Les volets ,ombres, des batisses ou se cachent des noctambules,
Battent a l'agitation, comme annonciateur de la mort des aile
Du vieux sphinx ,dynastie trompeuse connue des liserons
Voyageur ,sans port ,sans soie ,fusée de la vibration.
Devenue mienne,O ,Acherontia, toute lueur t'es indépendantes.
Impiégeable maître de la chaleur,fraîche obscurité
Tu n'as aucun hameçon accroché au fil du survivant
Et pourtant on te retrouve happé par tes proies ,les liserons.
MARECAGE
Le grillon chante dans la boue
Ah, mélancolie améliorée
sans grignotages la fin douceâtre
Rythmé par la sauterelle feuille
En haut des arbres de Judée
Grimpe plus haut ,rythme et s'envole
Balai hasardeux ,(l'ancien )

Le grillon chante dans la boue
Et au loin est le futur trop près le vécu
Se détacher puis rester ,dans les feuilles
Chanter en rythme et voleter
Dans l'air lourd, trop près de la peau
C'est hors-clareté ,ombre au soleil
Je suis entouré de nuages ,d'orages
Fureur refoulés sous les feuilles mortes

Le grillon chante dans la boue


Fenêtre fermée sur l'avenir
Porte ouverte à  la mélancolie
Toit,sans toi et soleil noir
Murs ,quelques pierres et lierre
Carreaux ,déchets et base
Le mobilier se sèche ,à  la décomposition
Dalle inexistante je refonde mon abri
Détruit pour mieux savoir
Qui se cache dans ces appuis ,faux appuis
Et les siens ?
*
Apaiser ? Rien n'apaise
                 Rien de ça

Profiter ? Jamais tout
                ou viendra

Noyer ?Branchages dans la vase
             Tour ,regorge

*
On s'étend sur ce qui nous côtoie
peut être oublier ? sans issue, abîmer

*****
O, douce chaleur tu apaise les draps
Dehors la lune est rousse
Elle reste au rideau
Voile la plume et efface la pierre cervicale
Couverture de l'étincelle persistante
Identique paradisiaque
Echange de la lampe
Hameçons
à  la chaleur
qui influe la peau
inespassée

*
Herbe des champs ou enchante
Eté,ou flash sur tes draps
D'ici ,il s'ancre à  l'étincelle
Début de fusion
Ne jamais se glisser dans la faille de surface
mais soulever le nuage bas
dans le Bermude de l'inégale parfaiteté.
09/03/04

SANGSUE
Pour deux réciproques vivons
L'un est capable ,l'autre inconcevable
Jamais l'un est a soi
L'autre est en soie
Sans exception ils s'épuisent en cendres
s'en prennent au phénix
Et rechignent la morale
L'un se trouve asileux l'autre vital
Justement tout est faux
et puisable
Sous chaude vitrine

CONTRE
Plus près et fusionne
Derrière le mur est flou
Derrière le mur est ravisseur
Derrière le mur vibre
non le rideau
Derrière le mur est près
Derrière le mur s'oublie
Mur ,fantasque .
**

Sur les toits brûlants
Parfois à  midi passé cri
l'homme devenu effroi et crécerelle
mes viscères pourrissent à  la réflexion
Corde au cou déshydraté
Entre les tuiles,les tranchés de lézards
Vive la mouche-guêpe
Mort imprudente diptère humaine
*
Le jour était grand
sur son fil hyperdétendu
Le chant ailé négociait
mais l'oiseau ?fut absent
Aux heures distantes du prêcheur
le soleil éclairait à  contre-volonté
Les passants cyniques
                                    ne se comprenaient
d'un trait vint le souffle des lames
Héron ,maître de l'attaque
les flèches détendus
effleurèrent les nuques
Parties ?effondrement laissé
Tombent les sacrifiés
La terre redemande sa folie
Or les flaques rouges devinrent mers
Descendirent du ciel les herpies
Dans leurs bains, pêchèrent
les cheveux luisants
et paupières,uniques défenses
fin
s'étendit le filet de l'air
Condamnées sont les âmes
Je revint elle seront emmaillotées
Le jour est grand
Change
DEAPER
‘enfin'
tombe la plume arraché
dans les toiles du phénix
la plume du mirabellier austral
rejoint l'ombre des pierres en étoiles
le mur survole ses fondations
regarde ses failles de geckos :
infusions
le chant printanier
n'incante que .
rend les pétales
                  …sitelles
(glaceur spirite)
et le phenix s'est assuré de la descendance du saturnia
gravé sur l'ancre

                                        *
(sortent les cernes)
(nuit noire)
(jaillissent des entrailles)
(horizon )
( que je préfère l'armoire d'un pays
Au cou des aventuriers)
                                           *
       E.
Euphorbe ->a ton approche s'alourdit la pluie sèche
Euphorbe->delà  les volets de la déception
Euphorbe->remue les champs acides
Les cimes ,neutres et les cimes ?
                 sans toi ;  lunaire
et immunisé du poison
Les nuages de Pâques contournent tes yeux
Collines plus présentes
Sept
Quand n'est il
ignore ce qui signe l'envolée
lourde de plomb
sixième herbe par dessus
                                               *
comment l'être ?
                                               *
cisaille
hêtre jamais perché
des clochers s'épuisent
Qui sème ce soleil poussiéreux
Trombone aveuglée disparaît
Rien ne se disperse
seule l'Euphorbe l'Attenante

12 04 04
                         A²
L'aile sans muscle est dans tout les cas plus appropriée
à  la terre matinale ,que le liseron ,au soir
                                                 *

Derrière la vitre une lampe d'automne
Jaune et parasitée
Toujours para-
Toujours plus poissoneuse ,le suc entre deux feuilles de sèves
achève l'indemne
enlève la lueur et elle s'enracine
fendue coupants sec nos ancien iris.
11 04 04
                                                  *
SE MEUT LE LAURIER ROSE

Sans cesse tourmente et tournoie
Les arbres gémissent, ils furent le dragon repu
Ayant mangé l'épée des rêves d'hier
Tempétueuses sifflantes rafales
Le ciel se teinte mais faussement s'est paré
reflet de squale, égorgé et oublié
Sèche le sang des harpons sur le baleinier converti
Eux se reflètent sur le bleu céleste, insomniaque et violacé.

Laine des moutons ancestraux
tant qu'ils ne sont jamais miroirs violés

Vint le vent happeur
Murmure, échos des caresses grinçantes
le bleu sans vie se mélange
irréversible d'ocre du vide

Emporte en rafales les préjugés
Plaintes de terreur molle que lancent les hommes
Notre chaleur moins frissonnante qu'extérieur
à", amplitude de la maigre pellicule
qui caresse froidement la joue
Sous la pluie enlevée par le vent
Monte le cor de chasse
Vive la colline ébranlée par l'inattaquable

à",pins alguiers
Percez le ciel plus proche que les façades pourpres aux volets anxieux
Plus proche plus proche chavire s'il repousse
le sourcier distille
o, parsème s'il détruit
Amour déracinant
Amour aérien
Jamais tu ne te pose devant moi
se décarcasse les sorcières perchées
sur les branches des marronniers

Je reconnais ce ronflement migrateur
qui emplis de sa force le naseau des monstres tapis
Tremble ,réveil je tremble
Pourtant l'échine se penche avec Judé.

Tu as bien fait de venir innocente
Je te transformerais en fantasme sarcastique
Lanscinant,l'orage retourné est amiante
et sainte fausse-amante je te suis
Tu écarte l'aile et le réchaud
Violette, l'ombre éprise
Frissonne de plaisir la reconnaissance du platane

Osmose voulue ,étrenne
Sous les cimes sifflantes
les branches sanguines inertes sous Hélio s'amputent
rugit les lents demains
Pour toujours tes brides seront miennes

                          F*
 (…) sont la greffe du puis
noyer c'est l'extase dormante
puiser c'est se reformer a partir de
l'extase c'est l'oubli de la relance
l'annonce de la surélévation, l'envolée est ailleurs.
13 04 04

Détruire est poussiéreux
Former rend la poussière a soi
Penser c'est ne rien rendre,ne rien virer
                                                        *
L'homme prudent dira : « l'amour est comme le rationnel qui dégénère de folie »
Cet homme : intactile

15 04 04
                                                        *
Et la lumière s'agrandit plaquée contre le mur statique.
AU REVEIL :
AU LEVE DE PAUPIERE. LA
TROTTEUSE ; FAISAIT
TOURNAIT --
                      à  A L'ENVERS
AU REVEIL : DE LA CONSCIENCE
CE : UN PAS SUFFIT

DORMIR C'EST :
RàŠVER C'EST : REVENIR
( en arrière)
 15 04 04
                                                   *
Toute fraîcheur a sa résonance

Un rossignol créa la nuit

Le reste se volatilise en senteurs
 25 04 04

                                                    *
ENTENDUS

Sorcière des monts déneigés
les carpes se baignent dans ton cru
que tu bois sans le vexer

Sorcières des monts déneigés
le sort compromis
vos pas guidés les nuées
 troués de filaments argentés

Sorcières des monts déneigés
apparaissant les jours sans lune.
vos reflets s'éparpillent
vos paupières s'agenouillent

Sorcières des monts déneigés
tuiles d'apparitions dans vos cheveux
ombres pour une rayonnante
des tracés de lumière

Sorcières des monts déneigés
tentant o d'imprudents voyageurs
dans les mélèzes vous guettez
et soulevez l'écorce superficielle

Sorcières des monts déneigés
des arbres vous tombez
et votre désillusion s'achève dans la brume
la vallée est sans mépris
Les neiges éternelles ,sont calcinées

de la des yeux
et l'inévitable
un sous-bois
sous des branches de plomb
Au dessous une ame
s'enveloppe de feuilles mortes
ni feuillages
ni le Reste
Ne connaissent les pas
Qui de celles-ci sont a l'instant
plus étrangers que le regard Unique

30 04 04

                                                     *
C'est pire
Je n'habite mon sillage
Qui de mouettes s'envenime
en un long saccage (…)

                                                      *

Ces hématies transparentes
Des lors inexistantes
Harassés,fakirs sur des apex
Nés de l'illusion
 Â« Maintient » ont dit en s'élevant
Qui oubliera ce malaise
qui l'entraîne trop haut
                                                         *

Impact
Raison ?
                                                          *

tu me laisse
si bas si bas que je deviens l'Invisibilité
Et pourtant tu surgis
justes prédictions
aucuns de tes sillons ne se recouvre d'une plainte
Mais le ciel

                                                             *
Par le souffle des nuits
le chêne se dépeint de mélancolie riftique
Pendant que s'écoule les vergers
je préfère leurs ombres sur l'argile
libérée dans un envol
sourd ,aveugle et mailloté

30 04 04

*
Je n'ai jamais vu
inside of me
qui commence ?
     d'où part ?

              qui prend feu
01 05 04
*
 Regarde voir l'unité
Puis ,où allons nous
d'entre les bruyères
d'entre les orvets
tu prédit
Alors que la nuit s'attend
en perles de la torture devenue
chemin
Piètre ,tant ils
apprécient ses pentes

                                                                       *

Ce soir les cloches ne sont pas entres elles
certaines partent vers l'horizon

j'attends de retrouver la clé jetée
il y a bien longtemps ,trop d'espace
les expériences cracheuses de dards

L'illusion qui détruisit le pessimisme
qui renaîtra dans l'inverse uni étoilé
09 05 04

                                                                        *
   A FLANC
tellement de puissance dissipée
Feindre,allumer ,veiller
attendre le second se prêtant aux cendres du phénix

L'hermine qui visite les foyers des montagnes
idem sans les conseiller
est celle qui constate qu'il ne peut éteindre son étoile

Le sédentaire le cache et l'épuise
Leurs inexorable quête ,le Graal de se perdre

                                                                            *

Il se peut qu'ici les amalgames sont bien mellifluents

                                                                             *
         
               Crépon
Fabuleux ! comme nos lueurs irréparables
s'éternisent,l'univers bientôt cède
sa vielle charpente

La pesée des passements
ne réparent jamais les tuiles
la réalité si cruelle ,les photons
c'est le feu qui nie derrière
notre bleu-nuit
Bien plus haut que les chauves ultrasonores

09 05 04

                                                                   *
                 Com'on
(o) non je me rediffuse
Personne n'a l'apport des sermons entre les yeux ?
Il est déjà  trop tard
tout se pend,là  et détaché
te rappelle tu des airs qui résonnaient
des rires que trop d'échos on infusés
La minimalisation m'en suffit
les rires d'adieu
le portique de magma affamé
Ocean mural des closes
Marées la nuit

L'avantage : la pleine lune est voilée
                     froidement sur mes mains
L'inconvénient : les nuages ne sont pas porteurs
Le désavantage : ils s'effeuillent comme de vielles plumes (salies)
07 05 04

Se résoudre
Aux marches inarpentables de la perdition
La boue de sels n'émet de sons
encore sur le cil et tourne sabloneusement
sans fin jusqu'au dernier sursaut.
09 05 04

Ici doit etre ellespere , ce sera redirigé

        Sylvestre
Dans chacun : une sonnerie omniprésente
de fond sonore oublié
qui intercepte les éclairs de nos yeux

elle se met alors en grande attaque
devient fluorescente par défense
le phosphore liquide se répand dans nos veines
assourdit son passage

      Onire
Le vent passe et referme la porte
derrière celui
le rêve se déverse et ne se souvient
que d'avant d'hier
L'immédiat se veut et amène
l'obscurité
possédée
par les exsudats        
                                     10 05 04
        Jack / Agoria de M.
Comme s'échoue Marseille
Je me souviens de ces rembobinages
Je me souviens de ceux-ci répétés a même de se vendre
Je me souviens de l'inexistence que j'entretenais
Je me souviens que tout n'est qu'une course éffrénée
Je me souviens : temporisons
Les 11 marches m'avaient fait parvenir
que lugubre signifie envahir
duos de locomotives…

             Décalé
Tous connaissaient : les fraisiers tombent des didgeridoos
10 05 04

la pluie au matin changeait d'ombres et de mains

                                          *
j'attends comme le sot venu se jeter dans le lavoir
qu'il vienne voir les dytiques
se froisser de zinc liquide et de scorpions d'eau

Dans tant d'averses la sonde de toutes les racines aériennes
peine a se survoler

j'attends l'ombre passagère et cristalline
elle couvriraient la disparition suspectée

je m'attends a un triomphe sans l'éclaircie fruitière
dénuée de fracas
l'air est intransmissible
il a dévissé son pommeau et jeté sa canne aux crapauds

                                             *
sept loutres d'age à  la vie diurne :

Le genévrier d'altitude rabougri en plaine

Le penseur aux pigeons qui sans lui est FIXE

L'inceste de la tour

La cérémonie des pas faisait revivre les particules

Le masque hivernal glaçant de brûlures la chauve précoce àaffairée
n'ayant que l'air pour condiment

Les deux paroles succinctes et canonicités,visibles qu'aux camomilles sans ferveur
                                                   *

Dans la déformation des ammonites
ô souricières ,tant vous regardez le profit des cyniques
Ces quatre cèpes PRETS a se pendre
dans vos pièges
les quatre murailles entrelacés
Ceux même dans la dissolution tirent l'acide
Et l'amertume c'est ici le terminus

                                                       *
Toujours s'imiter en retomber
de pluie nourricière de plantes aériennes
si parasitent
                   coupons court

Trop de débonnaires dans ces rejetons de gui
si haut filés
si nuageuse aux fissures apparentes
                                                           *

 Gardiens des milles retours
            s'ilence
                  I
                  I
                  I
          be good be
    Gardiens de retours
               good
               good
               good
 Gardiens d'une avancée
              to you
11 05 04

                                                            *
 Sans te contredire
une dirienne fois
Entre jasmin et grès
Entre illusoire et filamenteux
Entre sinus et vanesse

Plus toujours
qu'il ainsi grêle sur
le ciel le ciel
le ciel

D'où dirais-je
papier ,feuille de limon acérée
sables mouvants  
Aucun cri dans la gorge d'Iris
mouvants mouvants mouvants
mouvants hystériques
prisonnière de sa fatalité
de feux feuilles de blanche pourriture
décompositions journalières
scintillantes sur nos cranes
grimpantes si tu fut
la folie mouvementé disait-
                                               *
fixer lier des cris acerbes
 filer les scies distillées
In les aciers du dîner

                                                *
Eteint l'heure d'ici
Découvre toi de ce pourpre
qui t'appelle inlassablement « horloge,… »
silence derrière un scolopendre
désordonne le crissement de quartz
                                                 *

Les sacs  plastique se réaniment
Dans une chambre de poussière-vieille
Crispée en quête de desinsomnies impossibles
Chaque tressaillement de secheresse accroché au verrou
empile sept fois le cerveau qui tient par miracle
sur une portière syvestre
remplie d'éternités juvéniles
disperse la poussiere sur les jouets par li par ça
sans que les réseaux s'agglutinent
sans que d'un revers de sourcil ils ne s'en recouvrent
se rouvrir ailleurs
De la cette angularité formelle
résonne
déraisonnée
dans un silence de ventouse

Fenêtre a quatre carreaux qui ouvre sur trois murs
vue pâteuse ,soi-compris
perdue
craquel …le village ment habité par de vieux ligaments

                                                             *

Une heure vingt-huit sur l'assemblée des retours

Ces mêmes
Qui agissent
entres nous-uns
Crissement de gravillons
déluge de boue colorée
à  transpercer les fers et la rouille rupestre
tu as la thalle de mycélium
rampante vers tes lacets

                                                             *
es-tu regarde sourcille
les étoiles froides d'avril
regarde ce qu'étend ton regard frigifié
qu'une pastille de cil éclate
devant toi et de larmes
de comètes devenues
paralysies puisqu'ils entendent
le temps qu'il creuse de la Voie

                                                               *
Que disais-tu ?A peu près :
 Â« Des voutes s'étendent l'unique fil qui tranche nos mains »

                                                                 *
Un appel projette hurle jaillit entre mes doigts incapables de le retenir
Dans le berceau tousse un coeur de souffre.

                                                                   *
   Faisons demi-tour
Instantanément sortent les pluies
Les chants essuient les emprunts

Averse qui coule a deux entrée
et qui cris dans les champs
les affleurantes les effleurante
Pause

qui sortent comme des taupes hypnotisées
qui sillonnera le jour où la pluie disparaît en lui

Est-ce que tu te souviens
c'était inaudible même sur les apex
des feuillage de sortie

Qui saluait je te croyais aussi
la pluie retombait
Des tombes explosent

je le voyais au delta
Gardés de butors entre les joncs

enchanteur qui ne veut rien
des éclats incassables
Quand s'arrete l'enfer lorsque l'on voit une lueur ?

Au milieu des galeries
d'Iris fanés
parsemées par la survivante

Les perles continuaient de s'abattrent
et des fous lourdement s'arrachaient
de leurs nappes silencieuses

Des tapis d'herbe rougissent au fouet
Deux Parques survolent accroupies

Les coulées de boue : mon unique salut
Comme s'abattent les vipères aux crochets de pluie

                                                             *

Trois têtes par dessus les balafres de cèdres
Tubercule enflé ,la-haut
Des étoiles transpercent leur peau nocturne

tonitruants ,ressort moqueur sang globuleux
avec le sabre
dans le coin de la bouche

Immunité débonnaire
Rage ,ta tanière
14 05 04
                                                                *
    Secundo
L'horizon de souffre d'ambre et de métal noir ,
se lève-t-il sous nos rochers ?

Mais lui traîne des bancs de coquilles sableuses
enrobées de coton

Comme les nébuleuses par amas pyriens

Un gisement d'os se dilue dans l'acide de la pénombre.
14 05 04

                                                                  *
Trois lanternes
Une sirène
deux silènes
(en altitude les conditions sont rudes et l'aube s'adapte)
13 05 04
                                                                    *
VERTIGE AUTHENTIFIE

L'ignorance conduit malgré elle dans un labyrinthe
où l'allée parcimonieuse est éclairée par des guêpes vibrantes

Le hasard se glisse entre les tuiles du toit
Parfois il tombe gravement devant soi en un sursaut cardiaque
Mais je le vois se multiplier aux gouttières
Comment se tait-il
il n'y a aucune ombre sur mes artères
sacrifice que laisses-tu à  ta place de sang
Les volets se décrochent à  l'aurore de maisonnée en trompe-l'oeil
Les fausses vissitudes se répandent
sur le sol d'ivoire marécageux
le ciel inexistant pris entre deux arrêtes de tuiles vicinales
Ta chaleur lourde comme le Mal
se vicie à  travers les égaux et respire comme une chauve-souris agrippée a mon front
¤REPRISE¤
                         1
Quelques sols arides
minés par l'ammonite de la détresse
et la rage d'Amathonte silicifiée sous les roches
Les temples anadyomènes
les prêtres laconiques
et les brides qui vrillent doucement emportés
par le vent marin
 des tresses avec des fins de lampyres
je redescend au fond des abers
êtres des puits ensalés
par les sources d'Acheron

                         2
Et notre descente sinueuse
et notre respiration noyé dans l'acqua-toffana
je marche sur des actinies
rendus par les paupieres foudroyés
O combien faut-il dormir dans l'aethose
à  robe légère d'aiguail
Dans ses alytes
palissent de sepia quand tu deviens Pihi
Tu joues sur la lyre d'Amphion
et t'endors sur le courant d'Humboldt


                          3
Hypnose de l'or nocturne
epri-hension de l'herbe
s'enflammant dans la brume
les lampyres sur les graminés…
Le reflux du vide
lune surexposée croulant sous la poussière
Que Halley parfois traverse entre deux meches
silence ,crispation de la satire parasite
 la main arraché du plafond
dans la pensée flottante
 les taches au sol s'illuminent

                         4
         bleuté
entre                             jauni
le serpent de glace
taches solaires de venin
la morsure d'été
Qui crache la lune en leurs iris
Pyri aux quatre saturnes transparentes
au mince filet de calque
                          *

gra
                nite
cassant            heures                       lors
distinct               if
rassis                   rameaux
mites                                rides         attiser
  AMARANTE
Le hautbrouillard du sous-bois
déterre au sol la nuit de juin
de nuages sans résonnaces et sans teints
des rossignols en ricochets
Neige sur des grillons pris de buée

Savonneuse frappe du halo lunaire
Lueurs dorées
lueurs sous les chênes
senteurs de la vallée qui s'évapore
dans la projection
les tours florales
la hampe céleste

Une chauve glisse par brasses
sur le contours des immobilités aériennes
devant les roses une seule limite diluée
prolonge les sucres
et l'atmosphere sans cristaux

solvante est l'extase et
engluante les paupières
des marroniers entrouverts

O grillons d'Italie
Plumes dans le cou

                              *

L'air lourdement parfumé
Ouvre les plaies de la subsitance
et recouvre les liqueurs des fluides étendus sur la plaine

                 Â¤AUREES¤

 1. MICHOUD

L'univers était une plaine indéfinie et monolithique . Le Michoud tapa des dent sèches : le lierre doucement sortit des abîmes et irrita ses poumons.
Le Michoud alors postillonna vers une colombe: elle nicha dans les troncs épousés .
Sur les pierres psilocybées

Le Michoud ensuite du front détruisit un menhir de feu : des poissons fuyants jaillirent de la source dans des traits de fureur.

Le huitième jour il délivra ses cheveux,les volatiles évanescent s'évanouirent.

 Sur une marche ou une pierre finement tombale il découpa minutieusement le ligament de l'horizon.
Derriere lui l'ombre de l'unique citronnier le déforma,à  terme.
Le Michoud du sourcil l'accorda,sur son dos chargea la retraite ,et ,(s'éclipsa)
2 OPACITE

Un siège appuyé sur des adobes
damne comment . Je me souviens
le voyage
les empreintes de tes doigts sur nos parcelles d'oubli

torpillonées de visions osseuses
Si les labyrinthes de l'interêt purifié
sans lever se congédière , les interférences alors emmêlerait le ciel obscur des pensées majestueuses
Les trop claires fissureraient l'oubli de leur lame d'irréel.


3 PSYLOS
Reflexe du printemps
Couteau dans le vinaigre
les oranges…
Roses dans le vent

Silence sur les cimes
loriot échoué
feuilles mortes de mai
poursuivie jusqu'à  contre-vent

Cri
entrecoupé
d'herbes folles

Sables statiques
que sème la fatigue
des élytres déchirés de la cicindèle


4. FOLIES SOUS UNE SOUCHE

Les 37 degrés créateurs ?
C'est absurde
On les a entretenus (l'inverse)
C'est pourquoi la vie semble fragile quand elle tresaille.
                                                       *
Marcher derrière soi jusqu'à  l'ultime point souvent cru du dépassement
Lorsque la conscience fait obstacle ,prendre le détour à  l'avant.
Alors maître de son esprit et maître du destin
est le dépassé.
                                                       *
La vie n'est,est pourtant un long file qui relie les aberrations.
Il est donc sensé que pour se sortir de la répétition il faut tisser
Refaire une nouvelle toile la nuit et capturer le jour.
Il y en a qui tissent,d'autres communs qui transpercent les polygones de soie ,fièrement
Beaucoup périssent : Les grégaires sont coupables de leur perte et les solitaires innocents de leur fatigue.
La simple irrésistibilité des survivants : Se renouveler la nuit et piéger au zénith.


24 05

La réflexion est l'acte de se peindre en miroir pour les pensées de matière brute ,même celle qui plus haute est secondaire.

                                                           *
Sous la conscience coule l'amertume.
                                                            *
Abolir le temps pour désabolir notre sang.
L'acedia est sombre eufolie.


                                                             *
Inapporté de main,
le silence s'entoure des fruits de la passion
Dans celle-ci une main appelle le secours ,
enracinée comme un vieux chêne sur le monticule de l'écrasement.

R & T
Prend grâce des escargot
Miroitants
Miroitants
tête baissé tu verras se rassasier les oiseaux

Du scellé
vielli les pages
du pré
et des arceaux de lissage

floraisons sans coutumes

suinte
tu ne peux t'étendre sur ton foie
sans que moisisse les yeux baissés.
                                     *
L'ongle s'écaille
tapés sur le vide du crépis
des pierres absentes
sur les parois rouges de Lascaux.

Autour de ses paupières
luit les larmes du Phénix
et tombe dans les failles
des Cerbères

Aux bras coupés
et les feuilles
le crachin
tournoie dans la pénombre



UTOPIA INSULAE

La plante-hôte
et l'or au pied
qui la hantait
fut le présage
et la chute
perte
la malice
des metaux parsemés
et lucides mal-enfuis

Aux yeux de la clairière tombe
une paupière de rossignol

La saison raillée lascivement
Hurlait dans la pénombre
La muraille sourde
de l'attente brillait

18 june

 
IRIS
Les lampyres acides s'éteignent uns à  uns
Gouttes de pluies douces au halo du dernier pétale bioluminescent
Sur l'arrière tombe s'achemine le lierre du réveil

La rivière qui trop longtemps prend l'insolation garde son enveloppe ombrée de rêves.

  LA QUESTION TERRASSEE

Si mes veines compressées
      tourneraient pour la lune invisible
Offerte dans les entrelas d'écailles noircies
- Pour l'impasse visuelle d'entre deux phénix ,l'un en cendres l'autre en aurée

Hachis sortiraient l'existence de la mémoire aux pointes de sa crête
Il planerait àor des lichens
     sur le mur des constellations

Ellipse ô l'antisilence du regard étoilé[/align:28foqzbv]

jsf

#1
les fautes ,c'est Anne qui s'en charge :mrgreen:

jsf

#2
je ne sais pas aussi si les 26 pages se sont docilement copiés (word=>forum)

stef70

#3
:D  :D

je propose un sondage :

- j'ai lu jusqu'au bout
- j'ai zappé à  la 3eme ligne
- sacré jsf ...

 :wink:

jsf

#4
:mrgreen:  :mrgreen:
tu as oublié :
- j'ai imprimé

et dire que je vais publier bientot ça et d'autres :mrgreen:

stef70

#5
:roll:  :D  :D  :D
 ;)

jsf

#6
:mrgreen:up :lol:  :lol:  :lol:  :lol:

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