QualityBird : la boutique de vos oiseaux
 

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Démarré par albert, 28 Mai 2007 à 15:00:44

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albert

je me présente. je suis formateur et j'ai actuellement un stagiaire qui voudrait créer un élevage de perroquets et si possible en vivre.

aux vues des recherches que nous avons menées aujourd'hui, il semble que vouloir vivre de cette activité n'est pas forcement bien vu vis à  vis des éleveurs amateurs pasionnés.

diverses questions se posent à  nous.

l'élevage de perroquet peut-il etre rentable?
si oui quel type et mode d'élevage faut-il mettre en place?
quelle taille d'élevage atteindre?
existe-t-il des références de production par espèce et un idée de la demande actuelle par espèce?
on parle beaucoup de la belgique et les pays bas avec des prix défiants toute concurrence? qu'en est -il? et comment l'élevage est-il organisé?
y'a t il des éleveurs spécialisés ou une organisation pour la reprise d'animaux excédentaires chez des amateurs?
est-il possible au sein de ce forum de répondre à  des demande précises concernant une espèce en particulier?

j'ai comme cela une foule de questions. l'important étant pour l'instant de répondre à  la rentabilité possible d'un tel élevage et les conditions pour l'obtenir.

je vous remercie par avance des réponses meme partielles que vous pourrez apporter à  ma demande.[

fabiekangoo

#1
moi je ne ne suis pas pro mais ce qui est sur c'est que j'ai jamais vu un éleveur en vivre sans avoir au moins une autre activité a coté par exemple un commerce de nourriture de materiel etc
mais bon je ne connais pas tous les eleveurs de France!!!

martine

#2
Il y a plus de dépenses que de rentrée! et plus vos perroks sont gros moins sa donne, pendant 3 ou 4 ans sa va aller et puis hop tout le monde se met en grève. A moins que d'investir le moins possible..... mais ces pas les aimer, la différence avec des éleveurs qui veulent en vivre et de petit éleveurs , ces que nous on les respecte, on cherche tjrs le meilleurs, de changer une ou l'autre volière pour améliorer leur bien être, ces une passion plus autre chose, ces tjrs remettre nos instaletion en causes, tjrs recommencer, on est fou! :twisted:
En vivre ? Non pour moi personnellement non je ni crois pas. Rien quand bouffe ils me ruinent!
Martine
Martine

nicolass

#3
et pourtant certains en viveent...
mais a quel prix, la mise de depart est plus que considerable, disons ds les 200 000 â,¬ pour lancer la machine et 4 ou 5 ans sans rentré le temps que les couples ce forment....
pour moi c'est assez utopique, e general ceux qui en vivent ont commencé avec un vrai job qui rapporte pas mal et oon fait grossir petit a petit....

Grominik

#4
Bonjour Albert,

Et bienvenu parmi nous,

Le problème vois-tu est que nous n'avons pas à  faire à  n'importe quel animal.
Les perroquets sont extrêmement intelligents, classés très haut dans l'échelle et que la plupart des idées de rentabilité qu'on pourrait leur associer sont en contradiction complète avec le respect d'un tel animal.

Nous avons rencontré il y a peu un « éleveur » de gris !
Il en vit, oui …. 90 couples dans des mini box, dans la pénombre pour stresser l'animal et stimuler son instinct de reproduction.
Ramené au rang de poule pondeuse ces pauvres oiseaux dépérissent vite et son immédiatement remplacé dés qu'ils ne pondent plus.   :cry:

C'est une façon barbare de voir les choses que bien naturellement tout les amoureux et connaisseurs de ces oiseaux ne partagent évidemment pas.

En ce qui concerne l'investissement : comme le disait Nicolas il sera énorme :
-   Construction des volières
-   Ouverture d'établissement
-   Charges
-   Achats des couples d'oiseaux
-   Nourritures et soins vétérinaires

Ah ceci, il faut prendre en compte qu'un oiseau n'arrive à  maturité sexuelle que vers 3 ou 4 ans et qu'il faudra donc attendre pendant tout ce temps en couvrant tous les frais.

Bien evidement tenir compte de l'aspect législatif.
Un certificat de capacité sera obligatoire pour toute ouverture d'établissement ! Délai d'obtention : de 1 ans à  .... ?? ans!

Il existent néanmoins quelques éleveurs sérieux qui en vivent, dans le respect de ce formidable  animal, mais je n'en connais aucun qui se déplace en Jet privé.

Certain poste d'ailleurs sur ce forum : ils pourrons te raconter leurs débuts et te confirmer que cette vocation ne nourrit pas très bien son homme.
Sol Lucet Omnibus

Grom
Le Site de l'Élevage

Anonymous

#5
Bonjour.

Vouloir vivre de cette activité n'est pas forcement bien vu par les éleveurs amateurs pasionnés … celà  est vrai, mais pas sans raisons.

l'élevage de perroquet peut-il etre rentable?

Oui si:
-on écarte l'éthique
un perroquet n'est pas prolifique, il ne fait normalement et en moyenne qu'une couvée par an, de 2 à  3 à eufs … on peut (facilement) pallier à  celà  en organisant un prélèvement systématique des oeufs, visant à  déclencher une ou plusieurs pontes de remplacement.
Avantage: démultiplication du nombre de jeunes/an.
Inconvénient: épuisement de la femelle conduisant au décés ou à  la ménopause précoce.

-on écarte le sentimentalisme
l'âge de matûrité sexuelle est relativement élevé (de 3 à  7 ans) et la formation des couples unis aléatoires (beaucoup d'espèces devront être présentées dés leur plus jeune âge et/ou ne choisiront leur partenaire qu'au sein d'une importante communauté: colonie).
Acquérir exclusivement des couples reproducteurs.
Réformer au plus tôt les couples non ou plus rentables.

-on écarte les scrupules
le besoin de communiquer et de jouer est trés important pour les psittaciformes, certainement un des plus important chez toutes les classes d'oiseaux. Si on réduit leur espace au minimum, ainsi que leurs distractions, les contacts avec d'autres individus (en privilégiant l'utilisation de batteries d'élevage aux trop grandes volières), on peut déclencher des cycles de reproduction beaucoup plus nombreux car guidés alors par l'instinct de perennité.

-on écarte la déontologie
comme chez tous les nidifuges, le sevrage est un moment délicat et variable en durée. De plus, l'engouement de la clientièle néophyte se porte sur des oiseaux câlins et manipulables à  souhait. Si on considère que la technique d'EAM n'est pas synonyme d'apprivoisement parfait sans y passer beaucoup de temps, il y a alors tout intérêt à  céder les oiseaux dés qu'ils sont présentables, à  peine plumés pour que le client finisse ou fasse lui-même le travail de sociabilisation. D'autant qu'avec le sevrage vient l'indépendance, et des oiseaux moins attractifs car pas toujours disponibles à  l'humain.

Oui c'est possible … éloigné de la passion, cela nécéssite une bonne dose de prosélytisme, ou d'avoir boutique ET arrière-boutique, mais c'est possible … peu de chances d'en trouver d'adulés sur les forums.

L'élevage des animaux d'espèces non-domestiques (au sens de la définition posée par la législation) ne peut se faire que dans la dévotion et la passion. Vivre avec, vivre malgré, vivre pour … mais en vivre, oui, seulement si on a oublié que ce sont des êtres vivants doués d'intelligence.

Ou alors avec des tailles d'élevage considérables, qui laisseraient place aux aléas climatiques, aux rythmes biologiques des individus, aux petits détails qui font que cela marche ou pas sans que tout cela n'aie trop d'indicidendes sur un prévisionnel moyen… et qui produiraient alors une progéniture élevée et éduquée par leurs parents … mais le marché est bien restreint quand à  des oiseaux non dépendants de l'homme.

C'est déjà  une grande victoire quand ces types d'élevages arrivent à  s'auto-financer …

Reste alors si l'on veut vraiment vivre dans sa passion et en la respectant, à  élargir le secteur d'activité, à  se diversifier: fabrication, transformation, négoces d'aliments, d'accessoires, de matériels directement ou indirectement liés au "monde" des perroquets … et plus sûrement achat/revente d'une bonne partie des oiseaux proposés ou à  proposer.

De la majorité des pays européens, la France a été pendant trés longtemps la plus draconienne quand aux législations afférentes à  l'achat, au transport et à  la détention de ces oiseaux. L'intérêt, et donc le marché, ont été freinés, et ont donc limité la demande et les possibilités de développement des élevages, qu'ils soient amateurs ou professionnels. Pendant ce temps, dans un marché au contraire trés libéralisé, l'élevage s'est démocratisé au delà  des frontières hexagonales.
L'offre a toujours été beaucoup plus importante en Belgique, aux Pays-bas notamment … et les prix plus bas.
La règlementation française vient au cours des 2-3 dernières années de s'assouplir, et entraîne une explosion de la demande.
L'offre par la production (l'élevage) n'a plus qu'à  rattraper le retard, mais il est là , et il est beaucoup plus rapidement rentable d'organiser des circuits d'importation intra-communautaire, de négoce …
D'autant qu'en parrallèle, l'interdiction provisoire, et bientôt définitive, des importations d'animaux prélevés dans la nature, a considérablement modifié les règles, augmentant sensiblement les prix, et notamment des reproducteurs …
Et comme si celà  ne suffisait pas, ces fameuses exigences règlementaires qui se sont assouplis jusqu'à  disparaître pour le particulier (client) se sont renforcées pour les producteurs (éleveurs) …

Désolé donc de ne proposer à  votre question concernant la rentabilité, qu'une réponse peu optimiste, sans oublier qu'elle n'est le point de vue que de l'un des membres de ce forum, que d'autres viendront confirmer ou non.
Nous nous tenons bien evidemment à  votre disposition pour apporter tout éclaircissement, toutes réponses ou avis à  vos demandes, surtout sur les besoins de ces oiseaux … beaucoup de gens expérimentés et passionnés, certains trés compétents sur ce forum, pour vous renseigner au mieux, dans l'intérêt des oiseaux.

huenniil

#6
ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhh
christelle passionnée de perroquets et  de bouledogues français!!!

martine

#7
brrrrrrrrrrrrrrrrrrrr sa me donne des frissons dans le dos!  quel horreur!
Pauvre bête! que l'humain est cruel.
Martine
Martine

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