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Coup de gueule sur le forum

Démarré par Elise, 21 Septembre 2004 à 17:08:01

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daisy

#15
Bonjour,
dans mon enfance j'ai fait des crises d'asthme et dans"mes" allergies il était noté:"allergie aux plumes". J'ai donc cru pendant des années qu'il me serait impossible d'avoir des oiseaux chez moi. Or un beau jour, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai eu envie d'avoir un perroquet. Alors avant de m'engager dans un tel achat, j'ai pris d'abord un canari chanteur. Je savais que si j'avais le moindre problème de santé, je pouvais le mettre dans une volière dans mon jardin. Et puis tout s'est bien passé. Alors, il est venu le "p'tiot Mario" Gris du gabon et mon état de santé est TOP. Je pense qu'il faut faire beaucoup attention à  l'hygiène, avoir une maison bien aérée et saine, prendre des vitamines et pourquoi pas Clarityne si nécessaire. Et faire ce qu'on a envie...

daisy

#16
Bonjour,
dans mon enfance j'ai fait des crises d'asthme et dans"mes" allergies il était noté:"allergie aux plumes". J'ai donc cru pendant des années qu'il me serait impossible d'avoir des oiseaux chez moi. Or un beau jour, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai eu envie d'avoir un perroquet. Alors avant de m'engager dans un tel achat, j'ai pris d'abord un canari chanteur. Je savais que si j'avais le moindre problème de santé, je pouvais le mettre dans une volière dans mon jardin. Et puis tout s'est bien passé. Alors, il est venu le "p'tiot Mario" Gris du gabon et mon état de santé est TOP. Je pense qu'il faut faire beaucoup attention à  l'hygiène, avoir une maison bien aérée et saine, prendre des vitamines et pourquoi pas Clarityne si nécessaire. Et faire ce qu'on a envie... :!:

jsf

#17
Wen ,ma chère: tiens bon ,et lis du Cioran :mrgreen:

Wen

#18
du quoi ? lol
j\'ai un site avec des conseils pour éduquer ou réeduquer votre chien et dont le lien est dans mon profil \";)\"

guismo

#19
voila ce que j'ai trouvé !!!
à‰mile Cioran
«Cioran "n'aime pas les livres qui se lisent comme on lit un journal: un livre doit tout bouleverser, tout remettre en question". Pour saper les fondements du confort intellectuel, il privilégie l'aphorisme plutôt que les grands systèmes philosophiques."L'avantage de l'aphorisme, c'est qu'on n'a pas besoin de donner des preuves. On lance un aphorisme, comme on lance une gifle." Aux dires de plusieurs, Cioran fait dans la provocation. Sorte de bouffon de cour qui amuse par ses recettes, par ses injures jetées à  la face des convives. C'est le trouble fête de service. Celui qu'on invite à  parler quand le temps s'immobilise et que l'ennui gagne les invités. Un zeste de raillerie pour parfumer la liqueur enivrante de l'autosatisfaction qu'il faudra bien boire avant de repartir. Et chacun de regagner son logis, une fois le spectacle terminé, heureux de son sort, satisfait comme une brute, prêt à  reprendre le travail le lendemain pour la plus grande gloire de l'humanité conquérante: "Vous entrez dans une banque vous voyez trente à  quarante jeunes filles qui du lever du soleil jusqu'à  une heure avancée du soir tapent des chiffres. Penser cela! Qu'on ait fait l'histoire jusqu'à  ce jour pour finir ainsi! Si un destin pareil s'appelle la vie, alors la vie n'a pas de sens." Dans le monde du métro boulot, dodo, la conscience ne peut être qu'une provocation et, par conséquent, la conscience ne peut être que malheureuse: à  l'école de Nietzsche et de Dostoievski, la conscience pèse comme une fatalité. Elle est fille de la nuit.

à€ vingt ans, Cioran souffre d'insomnie, erre comme un spectre dans les rues de Sibiu à  la merci du silence total et de sa complice l'idée du Néant. Ces nuits perdues seront l'origine de sa vision du Monde. Perclus de fatigue, un jour en présence de sa mère, il se jette sur un canapé et dit: "Je n'en peux plus". Sa mère lui répond: "Si j'avais su, je me serais fait avorter". Pour Cioran, c'est une libération. Il se sait le fruit du hasard et comprend qu'il n'y a rien à  comprendre. Il décide donc d'écrire afin d'atténuer "une sorte de pression intérieure." L'écriture devient guérison.

à€ Octavio Paz, il fera cet aveu: "Ce qui est vraiment extraordinaire, c'est que chaque fois que j'ai fini d'écrire, j'ai envie de me mettre à  siffler." Dire du mal de l'Univers pour échapper à  son emprise; dire du mal de l'histoire pour ne pas être écrasé par elle.»

ah ce jsf, il nous apprend tous les jours de nouveaux mots
je me suis entendu dire que tu est atteint par la satyriasis jsf, c'est vrai ? :mrgreen:  :mrgreen:

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