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Articles sur le Vol libre (en extéieur en particulier)

Démarré par Wen, 08 Août 2005 à 23:17:02

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Wen

D'abord, 2 articles, un débat entre le vol libre ou les ailes coupées

Citation« Pourquoi je pense que les oiseaux doivent voler librement »
De Chis Biro http://www.parrotchronicles.com/mayjune2003/procon.htm traduit par Wen

« Je pratique le vol libre en extérieur pour mes perroquets. Pourquoi ? Parce que je pense que c'est mieux pour eux, pour leur santé autant physique que mentale, et parce que j'adore les voir se développer et vivre leur meilleur potentiel.
   Je crois également que je peux leur offrir cet important aspect de leurs vies avec des risques minimaux.  Je crois vraiment que je peux entraîner mes oiseaux à  voler d'une manière qui est sûre ou même plus sûre que la vie qu'ils pourraient avoir avec les ailes coupées

Janis en vol libre

   Le premier perroquet que j'ai dressé au vol libre de manière totale, était une femelle ara chloroptère du nom de Janis. Mes techniques d'entraînement étaient alors primaires : je l'envoyais essentiellement vers un perchoir et la rappelais à  moi et ainsi de suite. Mais elles ont malgré tout fonctionné car Janis était très jeune. Elle n'avait que 12 semaines quand je l'ai prise chez un ami éleveur.

   Même si je vivais de mon travail de dresseur pour spectacles de perroquets, je n'avais pas beaucoup de contact avec le monde aviaire à  ce moment. Je ne savais pas où trouver des informations pour entraîner un oiseau au vol libre en extérieur (et il s'est avéré qu'il n'en existait pas beaucoup). Alors je me suis débrouillé le mieux que je pouvais en apprenant de mes erreurs et de mes expériences. De chaque erreur, je ne retirais pas seulement une importante leçon sur le dressage, mais je devais aussi faire face au sort d'avoir à  récupérer les oiseaux lâchés.

   Quand j'ai commencé me renseigner sur Internet sur la manière de garder des oiseaux pratiquant le vol libre, il est rapidement apparu que quiconque prétendant savoir quoique ce soit sur les soins pour perroquets étaient opposés de manière inflexibles à  cette pratique.
Beaucoup m'ont dis « J'aime trop mon perroquet pour risquer de le perdre » en sous-entendant que je n'aimais pas les miens vu que je prenais ce risque. Après tant de confrontations sur internet qui résultèrent à  mon bannissement d'un important groupe de discussion par e-mail, quelqu'un a suggéré de commencer mon propre groupe.
   En 1999, j'ai lancé la liste du « vol libre » sur Yahoogroups.com. C'est devenu une précieuse source d'information et de soutien pour les personnes souhaitant vivre avec et entraîner des oiseaux au vol libre.

   Aujourd'hui j'ai neuf perroquets que je laisse régulièrement voler à  l'extérieur de la maison ou sur des champs de foire à  travers le pays. Après la notation de milliers d'heures de vol libre réussis, l'été passé j'ai perdu mon premier oiseau. En présentation dans le nord de la Californie, mon très précieux youyou du Sénégal, Beamer, est mort suite à  une collision avec la fenêtre d'un building en dehors du terrain.

Ce dont les perroquets ont besoin

   Alors pourquoi quelqu'un prend tant de risques avec ses oiseaux ? Pour avoir la réponse, nous devons d'abord répondre à  quelques questions sur les besoins de perroquets.
   Imaginez pendant un moment deux sortes d'animaux,  une limace et un colibri par exemple. La limace avance si lentement qu'elle passe toute sa vie dans une zone de 15 mètres carré. Le colibri voyage si loin et si vite qu'au cours de sa vie il voit plusieurs continents
   Maintenant réfléchissez comment la nature a fourni à  ces deux animaux un ensemble différent de capacités et de conditions mentales. Même s'ils pouvaient commuter leurs styles de vie, seraient-ils bien mentalement ?  La limace pourrait-elle s'adapter à  faire des manoeuvres rapides ou traverser des océans?  Le colibri pourrait-il s'adapter à  voyager à  un pas de tortue ou à  vivre dans un espace à  deux dimensions au niveau du sol? 
   La nature a dotés les perroquets d'une intelligence incroyable à  égalité avec les singes, les dauphins et les baleines. Ce niveau élevé d'intelligence n'exigerait-il pas de à  stimulus environnemental adaptés pour la garder fonctionnelle ou l'empêcher de développer de sévères troubles mentaux tel que le piquage ?

   Commençons par le sens de la mobilité que le vol donne à  un oiseau. Pouvons-nous simplement arrêter cet élément sans causer des effets secondaires sérieux?  La moitié des propriétaires de perroquet n'a jamais vu comme un oiseau volant en liberté peut-être actif et mobile. Mes oiseaux sont dehors toute la journée ! Ils volent de cet arbre à  celui-là  et se chassent en cercles autour de la maison et du verger.  Mes oiseaux en vol libre sont comme des athlètes olympiques finement préparés qui semblent prendre plaisir à  l'acte physique du vol. Pendant qu'ils esquivent et se frayent un chemin entre les branches et les barrières, autour des arbres et des bâtiments, c'est comme s'ils s'échauffaient pour un entraînement de routine. Plus ils sont restés dans leurs cages, plus ils volent avec vigueur quand ils sont relâchés.

   La recherche scientifique a prouvé que le système respiratoire d'un oiseau est tellement spécifiquement conçu pour le vol qu'il ne fonctionne à  pleine capacité que lorsque celui-ci est en vol. Si leurs corps sont si harmonisés avec le vol, n'est-il pas possible que leurs esprits le soient également ? Nous savons qu'un niveau élevé de forme physique et mentale est important pour la survie des perroquets sauvages. Je pense qu'être en forme physiquement permet à  l'oiseau de compagnie de l'être aussi mentalement.

   A quel point le jeu est-il important pour eux ? Il apparaît immédiatement à  quiconque observant des oiseaux de vol libre en action qu'ils sont des créatures extrêmement espiègles. Mes oiseaux semblent montrer tellement de joie en jouant en vol, que les premiers commentaires des visiteurs se rapportent habituellement au fait qu'ils ont vraiment l'air de s'amuser. Cela prend généralement quelques minutes aux gens pour regagner le contrôle de leurs bouches grandes ouvertes pendant qu'ils observent les oiseaux esquiver et voler comme des flèches, faire des zigzags et plonger, faire la course et planer au dessus de la propriété.

   Comme les oiseaux ayant les ailes taillées semblent sérieux et serein en comparaison.
Comment est-ce qu'un changement si dramatique affecte-t-il leur bien être et leur santé mentale ?

   Quand mes oiseaux de vol libre ne sont pas en démonstration, ils se laissent aller, jouant  « le roi de la brindille » ou avec moi.  Plusieurs de mes conures et aras aiment l'élastique qui retient mes longs cheveux dans une queue de cheval.  Mes oiseaux ayant les ailes taillées par contre doivent attendre jusqu'à  ce que je les laisse sortir de leurs cages. Qui joue le plus avec moi est évident. Nous savons comment les enfants réagissent quand d'autres obtiennent plus d'attention qu'eux. Mes oiseaux aux ailes rognées se sentent-ils comme étant moins importants, ou passant après? Je me sens souvent triste pour ceux auquel je n'ai pas encore pu accorder la liberté de vol. 

De meilleurs communicateurs

   Voler donne aussi aux oiseaux la chance de vocaliser convenablement. Pour les perroquets de vol libre, rester en contact avec les autres membres du groupe est crucial pour leur survie. Les cris de contact servent de balises pour garder le groupe orienté et ensemble, moins susceptibles d'être attaqués par un prédateur. Je ne peux pas m'empêcher de me demander si cela fait aussi partie de la manière dont les perroquets sauvages trouvent leur compagnon dans la nature. Hurlez suffisamment fort et quelqu'un de bon intérêt pourraient venir vous étudier comme une option potentielle de compagnonnage, qui sait? Comme cela doit être frustrant de passer votre vie seul dans une cage, criant dans l'espoir d'attirer un compagnon sans jamais recevoir de réponse ?

   En comparaison, mes perroquets de vol libre semblent avoir des dons de communication plus avancés que ceux qui sont cloués au sol. Mes « vol libre » utilisent leurs cris d'une manière totalement différente, réservant les sons les plus forts pour des buts spécifiques comme le signalement d'un danger immédiat. Cette différence pourrait-elle aussi avoir un effet sur la forme mentale d'un perroquet aux ailes taillées ? 

Contrôler la menace des faucons

   En fait, je me demande si la capacité de voler correctement pourrait soulager un autre problème psychique qu'ont les perroquets de compagnie aux ailes taillées : la peur d'être physiquement blessé.
Les perroquets ont une crainte instinctive des objets qui volent lentement en cercles ou traversent le ciel. J'ai observé la manière dont les oiseaux domestiques et ayant les ailes coupées réagissaient à  la vue d'un faucon volant en cercle ou d'un avion visibles de loin quand ils les apercevaient à  travers une fenêtre.
   Quel effet cela a-t-il sur le perroquet de compagnie, d'avoir cette peur instinctive, mais de ne pas pouvoir y répondre convenablement?  Est-il possible qu'à  chaque fois qu'ils voient une telle menace ils sentent de la crainte et de l'impuissance ? A l'opposé, le perroquet de vol libre, sait qu'il peut efficacement affronter de telles menaces tant qu'il reste au meilleur de sa forme, pratique des manoeuvres d'esquive et reste mentalement alerte.
   J'ai observé mes oiseaux en vol libre esquiver des attaques de faucon avec succès plus d'une douzaine de fois. Aujourd'hui, quand ils voient un rapace, souvent ils s'envolent en criant sauvagement vers le faucon et forment des cercles, conduisant généralement à  la fuite du rapace.
   Ces craintes peuvent-elles être éliminées de la vie d'un oiseau de compagnie ? Je ne pense pas. Au minimum, il pourrait être difficile de vivre en ayant perdu la capacité de surpasser ces peurs pour reprendre confiance, et au pire, cela pourrait finir par créer de sérieux troubles mentaux

La peur de tomber

   Dans un exemple moins dramatique, il est évident pour moi qu'aucun de mes oiseaux de vol libre n'a la plus légère crainte de tomber. Ils savent qu'ils n'ont qu'à  ouvrir leurs ailes et voler vers un endroit plus sûr. Mes oiseaux aux ailes coupés sont des grimpeurs très méticuleux et soigneux. Ils usent souvent énormément d'énergie pour aller là  où d'autres perroquets sauteraient simplement, suggérant ainsi qu'en fait ils ont développé un forte crainte de tomber. Combien de fois avons-nous vu un perroquet aux ailes taillées, sursauter, lâchant par là  même le perchoir, pour tomber lourdement sur le sol ?  Les blessures qui s'en suivent peuvent être très douloureuses. Pourtant les réponses instinctives à  la peur sont le sursaut et la fuite et donc le déplacement de l'oiseau. Quel genre de conflits psychologiques ceci peut-il leur créer ?  Mais la plupart des personnes ne pensent pas à  ces conséquences.     Habituellement, quand ils débattent sur laisser ou non leur oiseau voler, les gens parlent des dangers des rapaces, des voitures, des voisins, des toilettes, des fenêtres, des portes ouvertes, des poêles chaudes et des collisions avec les murs. Les rapaces sont probablement les seuls éléments de la liste qui ont vraiment une signification

   Par exemple, je n'ai même jamais vu mes perroquets s'approcher d'une voiture - mais je les ai observés avec succès manoeuvrer entre les rayons d'une grande roue en mouvement.  Il est certainement possible à  un perroquet de vol libre de tomber dans une cuvette de toilette ouverte, de rentrer dans le mur ou la fenêtre fermée, mais il y a peu de risques avec un oiseau doué pour le vol. Normalement ce n'est un problème que pour les débutants, mais ils volent tellement lentement qu'ils ne se blessent pas sérieusement.

   Si un perroquet entraîné au vol libre s'échappe hors d'une porte ou d'une fenêtre ouverte, il sera bien plus facile de le récupérer que n'importe quel perroquet aux ailes partiellement coupées. En fait, il est le plus difficile de récupérer ce dernier. Il n'est pas aussi bon pour contrôler sa direction et sa vitesse surtout dans sa condition physique moins bonne que celle d'un oiseau pratiquant régulièrement le vol libre. Il ne sait pas ce que « vient ici Polly » veut dire, alors que les oiseaux entraînés au vol libre comprennent la signification d'un signal de rappel, du moins à  un certain degré.

   Je me demande combien d'accidents se sont produits spécifiquement parce qu'un oiseau ne pouvait pas voler. Le seul autre oiseau que j'ai perdu au cours d'un de mes spectacles était aussi un youyou du Sénégal appelé Bandit. Bandit a été tué devant un publique quand un chien divaguant a foncé jusqu'à  son perchoir. Bandit a essayé de s'envoler pour un endroit plus sûr, mais il avait les ailes taillées. Au lieu de cela j'ai dû arracher le pauvre Bandit hors de la bouche de ce bulldog. Il est mort dans mes mains quelques moments plus tard. Si Bandit avait eu la capacité de voler il aurait survécu à  cette expérience.
   La réalité est que couper les ailes d'un oiseau a son propre ensemble de risques. Tous les propriétaires de perroquet doivent évaluer leurs conditions et niveaux de compétence et décider ce qui est le meilleur pour leurs oiseaux.

Entraîner ou couper les ailes ?

   Alors est-ce facile de dresser un perroquet au vol libre ? Cela varie en fonction de l'oiseau et de son propriétaire. Je sais une chose: la formation n'est pas une option, elle est nécessaire. Se contenter de laisser les plumes de l'oiseau se développer n'est pas suffisant.
En fait, un oiseau avec les ailes entières mais aucune formation deviendra probablement par la suite un oiseau perdu. Je crois que chaque propriétaire d'oiseau devrait s'exercer ou couper.  Même des perroquets de vol libre en intérieur, à  mon avis, devraient être formés comme s'ils étaient destinés à  pratiquer en extérieur, car vous ne savez jamais quand ils risquent de s'échapper. Je crois également que, même si je pense que le vol libre est l'apothéose dans l'expérience d'un perroquet de compagnie, tous les  perroquet de compagnie et tous les  propriétaires ne sont pas de bons candidats pour le dressage.

   Premièrement, je décourage généralement les personnes d'essayer de former des oiseaux d'adultes pour le vol libre extérieur. Je forme seulement des bébés, juste avant qu'ils soient sevrés, et je choisis mes étudiants soigneusement. Beaucoup d'oiseaux adultes peuvent apprendre à  voler, mais ils apprennent beaucoup plus lentement,  ce qui les expose à  plus de risques. Il peut falloir des mois à  un oiseau d'adulte pour apprendre ce qu'un oisillon apprend en quelques minutes.
   Pour la plupart des perroquets de compagnie, je préférerais vraiment voir leurs propriétaires construire de larges volières ou encourager leurs oiseaux à  voler à  l'intérieur, particulièrement les oiseaux plus petits, qui peuvent réellement gagner un certain avantage. Il est dur pour de plus grands oiseaux tels que des aras de voler à  l'intérieur. En se retrouvant de nouveau avec leurs ailes entières, ils pourrait réellement perdre plus de leur liberté qu'en gagner. Peut-être que le plus grand avantage du vol libre est la manière dont ça vous force à  devenir un meilleur entraîneur.

   On ne peut pas vivre avec les mêmes règles pour un perroquet de vol libre qu'avec un perroquet aux ailes coupées. Il est tout simplement trop facile de forcer un perroquet  aux ailes rognées à  supporter toutes les injustices pour lesquelles un oiseau « entier » volerait simplement plus loin pour les éviter.  Soudainement, le propriétaire doit être plus conscient de la façon dont les interactions affecteront l'attitude du perroquet. Les besoins et les intérêts des humains ne sont plus nécessairement primordiaux. Au lieu de cela, la cohabitation devient un jeu joué à  égalité. En vérité, un perroquet aux ailes taillées bénéficierait aussi considérablement de telles relations améliorées.

    Je vois un meilleur entraînement comme le plus grand cadeau que les partisans de vol libre, comme un groupe, doivent offrir au monde aviaire d'aujourd'hui. Quand vous pratiquez le vol libre, vous n'avez simplement pas d'autre choix que d'apprendre à  mieux manipuler les méthodes, telles que le dressage au « clicker » (un tout autre sujet) - ou vous perdez votre oiseau. C'est comme pour le monde cynophile (les chiens), nous  devons seulement apprendre à  appliquer ce que la science a déjà  découvert au sujet du renfort positif (note de la traductrice 'ndlt' : un site sur le cliker-training en français : http://membres.lycos.fr/clickertraining/

Pas de retour en arrière :

   La plupart des personnes qui ont avec succès formé un perroquet de vol libre disent qu'il n'y a pas de retour en arrière. L'expérience de vol libre est vraiment une de celles qui « doit être expérimentée pour être comprise ».

   Pour finir, je crois que les propriétaires de perroquets de vol libre auront plus à  offrir qu'une vie améliorée pour leurs oiseaux ou eux-mêmes. Je crois que les entraîneurs de vol libre peuvent par la suite soulever les normes de la façon dont tous les perroquets sont formés et gardés."

Au sujet de l'auteur:

Chis Biro vit à  Amboy, Wash, où il élève et entraîne actuellement élevant et formant les « thick-billed parrots » (ndlt : j'ai trouvé cette correspondance, mais ça colle pas : Platycercus venustus  ou Conure à  gros bec)(nota by Jsf: Il s'agit de Rynchopsitta pachyrhyncha, "Conure à  gros bec" (source: http://www.parkietensocieteit.nl/databa ... _frans.htm ) )
) pour le vol libre dans le but de leur réintroduction dans leur Arizona natal. Biro fait le spectacle de perroquet du pirate depuis 1990 (http://www.thepiratesparrot.com/). Il est également propriétaire et fondateur  de « Nature's Choice Essentials bird foods» (ndlt : de la nourriture naturelle pour les oiseaux).

CitationPourquoi le vol libre est une mauvaise idée ?
de Mattie Sue Athan , même URL qu'en haut, traduit par Wen (mais pas jusqu'au bout)

"Je trouve que le choix de permettre à  un oiseau de voler en extérieur est vraiment problématique. Permettre à  des oiseaux de voler librement dans un environnement qui n'est pas le leur est dangereux pour le perroquet et pour des oiseaux indigènes locaux (ndlt : et quand ils s'échappent banane ?).
   Les rapaces indigènes aiment particulièrement attaquer les cacatoés et callopsittes. John Vincent, un entraîneur expérimenté et accompli qui pratiquait le vol extérieur contrôlé, a perdu un cacatoés qu'il adorait et cela en un clignement d'oeil, l'année dernière dans le Colorado.
J'ai failli perdre un cacatoés Alba devant mes yeux et cela par une buse de Swainson alors que j'essayais de rattraper le perroquet sur le sol en 93 dans le colorado. (j'ai écrit à  son sujet dans le guide du comportement du perroquet de compagnie, The Slightly Un-Saintly Bernadette, pages 212-216). En plein plongeon, la buse a apparemment changé d'avis et a semblé ne plus vouloir attraper le grand mâle Alba que j'utilisais pour leurrer l'oiseau échappé. C'était une bonne chose car j'étais essoufflée car j'avais essayé de devancer l'attaque (c'était comme dans la scène de « Gorilles dans la brume » quand Dian Fossey n'a pas le temps de rejoindre Digit à  temps).
Par la suite je n'ai plus jamais sorti un oiseau à  l'extérieur sans la protection d'une cage lorsque je devais tenter d'attirer un oiseau perdu.

Ndlt: Bon là  elle vous fait un rapport complet d'attaque de faucon sur un oiseau perdu, je ne vois pas le rapport avec le vol libre vu que l'oiseau pouvait très bien être un oiseau d'intérieur, elle me fait penser aux bergers vis-à -vis des loups, je la sens très conformiste.je vous épargne le passage.

Les perroquets de vol libre et la loi.

En plus, il est illégal d'introduire une espèce non indigène dans la nature des USA (ndlt, c'est ce que je disais, c'est une extrémiste, elle confond « vol libre » et « introduction d'oiseaux ..».)
En Californie, vous avez besoin d'un permis pour faire exercer le vol libre à  votre perroquet.  Tandis que la plupart des autres agents de département de la faune sauvage laissent faire ceux qui permettent à  leurs oiseaux de sortir voler à  l'extérieur temporairement avant de les rentrer. Ne pas récupérer intentionnellement une espèce non native est considéré comme un abandon. (ndlr, elle en connais beaucoup de gens qui laissent leurs perroquets à  900 euros et plus intentionnellement dans la nature ?)

(ndlr: Bon elle me barbe avec son amalgame, je ne traduis pas la suite je regarde si je trouve quelque chose de censé, ah ben elle s'améliore pas, je vais lui mettre un mot à  celle là , pourquoi ne pas prendre un oiseau en peluche ?)

Est-ce que les oiseaux doivent voler à  l'intérieur ?

   Je pense que le vol en intérieur met en danger, plutôt qu'il n'améliore la capacité d'un oiseau de compagnie de survivre. Pourquoi?  D'abord, une petite perspective historique, de nouveau basée sur les expériences de nos amis européens. Quand j'ai commencé à  travailler dans la gestion du comportement de perroquet de compagnie vers la fin des années 70, plusieurs des livres disponibles montraient une préférence pour permettre à  des oiseaux d'animal de compagnie de garder leurs ailes entières.(ndlt) Les éleveurs britanniques et européens maintiennent généralement leurs oiseaux en extérieur.. (ndlt et blablabla, eux ne peuvent pas les mettre en volière extérieur, ils n'ont pas la place et ça créerait des nuisances et blablabla à  cause d'une maladie transmise par les moustiques, ils seraient conseillé de garder leurs oiseaux à  l'intérieur .)

Et un oiseau de vol à  l'intérieur de la maison américaine typique n'est pas sûr. Quand les oiseaux vivent comme compagnons dans la maison, ils sont plus intimement impliqués dans le style de vie des humains.  Il y a souvent plusieurs personnes dans la maison avec des interactions différentes avec l'oiseau. Les conjoints, les adolescents, les enfants, et d'autres animaux de compagnie viennent et vont.  Les ventilateurs de plafond, une source fréquente de blessure et de mort d'oiseaux volant à  l'intérieur, sont communs aux Etats-Unis (ndlt : elle sait ce qu'est un interrupteur ?).  La cuisine et les secteurs de vie suivent souvent, menant à  beaucoup d'accidents dans lesquels des oiseaux libres de vol sont terriblement brûlés. Noyades dans les toilettes, les fontaines, les aquariums, et même les verres d'eau sont des causes communes de la mort d'oiseaux volants dans la maison aux USA (ndlt : elle surveille pas son oiseau ou quoi ?)[/i]

(blablabla)

  Je propose avec respect que dans les maisons humaines, le vol est non seulement inutile mais dangereux et indésirable d'un point de vue écologique et comportemental.  Il n'y a rien à  dire quand à  l'utilité d'un peu de vol au début de la vie du perroquet pour qu'il gagne de la coordination et de la confiance mais une fois qu'un perroquet de compagnie mûrit, est le vol est-il utile ou nuisible à  l'ajustement sûr et heureux de votre perroquet ?" 

Bon là  j'arrête et je lui envois ceci :

CitationJe dois admettre que je suis choquée par votre article critiquant le vol libre. Au cours de celui-ci, vous vous contentez de vous attaquer aux rapaces et faites un amalgame entre les oiseaux de vol libre et l'introduction d'espèces non indigènes dans la nature quand un oiseau aux ailes rognées peut tout aussi bien se retrouver dehors par accident mais leur chance de survie sont bien plus minces.
   Ensuite vous n'approuvez même pas le fait de laisser un perroquet voler à  l'intérieur, alors pourquoi en avez-vous un ? Un oiseau en peluche serait bien mieux et n'aurait pas une vie inappropriée pour un animal doté d'ailes pour voler. Aimeriez vous être privée de vos jambes?
   La liste de choses pouvant se révéler dangereuses est ridicule, car cela peut-être contrôlé, les appareils dangereux éteints. Quand on laisse un perroquet libre dans la maison, on le surveille comme on le ferait pour des enfants, si c'est pour avoir un oiseau immobile sur son perchoir, prenez-en un en porcelaine.
Vous dites : « Je dis avec respect que dans les maisons humaines, le vol est non seulement inutile mais dangereux, indésirable d'un point de vue écologique et comportemental. » de mon côté, je suis désolée de le dire, mais je  vous propose avec respect de ne pas prendre d'animal pour leur bien-être.
Wen

Plus à  venir,
merci de commenter sur ce post : http://www.perroquet.biz/perrok_cafe/fo ... wtopic.php
Wen
j\'ai un site avec des conseils pour éduquer ou réeduquer votre chien et dont le lien est dans mon profil \";)\"

priscawaf°

#1
Merci pour le boulot, Wen. Je reste persuadé que le vol libre est une bonne chose et dés que je saurais comment faire j'essaierais de dresser Ruby mais est-ce que j'oserai le lacher un jour ?

Milady

#2
C'est un super boulot. Il y a juste une chose qui me chiffonne. Le dresseur dont on parle ici habite ou il fait assez chaud toute l'année pour que ses perroquets puissent pratiquer le vol libre. Ici en Europe, on a pas beaucoup de semaines dans l'année pour les entrainements et la mauvaise saison risque de faire perdre tout le bénéfice acquis durant les beaux jours. Qu'en pensez-vous?

piloui

#3
Bon boulot, on comprend tout ! Je comprends la peur des oiseaux indigènes. Un perrok chez nous est seul contre les buses ou même les corbeaux qui ont eux leurs potes ! Ici, les buses, les corbeaux et les pies pullullent. Mon chien par exemple a compris que les corbeaux mangent de " bonnes choses", parfois il tente de leur piquer leur proie, il ne gagne pas souvent. J'aime tous les oiseaux mais mon piou n'est pas armé pour se défendre. Dans le premier article Biro a plusieurs oiseaux, ils se sentent sans doute plus en sécurité de ce fait et le sont sûrement. S

Wen

#4
d'autres articles à  venir. (Oh tu élèves des bullmastiffs ? j'aime pas le type bulldogue mais ces dogues sont assez élancés, mais c'est pas le sujet.) Pour ton lori, fais-le d'ores et déjà  voler dans la maison avec les précautions d'usage (fenètres, miroirs calfeutrés) et utilise un sifflet ou un sifflement ou autre pour le faire revenir sur toi, même si tu ne fais jamais de vol libre extérieur ça pourrait se révéler utile
Wen
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Idao

#5
merci wen !!  :wink:

jsf

#6
Super travail Wen, je vais lire tout ça.  :)  :)

Wen

#7
CitationLaisser le perroquet dans sa cage ? hors de question pour certains propriétaires
De Carla Thomton (source : http://www.parrotchronicles.com/mayjune ... flight.htm ), traduit par Wen

Phoebe, gris du gabon

   Chaque Week-end , Janet Jeanpierre et son mari partent avec les enfants et Phoebe, gris du gabon, en dehors de la ville dans leur land rover.
   Quand ils atteignent le désert juste à  l'extérieur de Riyadh, Arabie Saoudite, la voiture, s'arrête, ils ouvrent la porte au porteur de Phoebe et la laisse partir librement. .

   Parfois, Le perroquet vole droit vers l'horizon, volant jusqu'à  ce qu'elle ne soit plus qu'un point au loin. La plupart du temps, elle reste près d'eux, formant de long huit au-dessus des dunes. Le perroquet gris et trapu plonge, poussant des cris perçants en esquivant les arbustes pointillant le paysage. Parfois elle avertit ses propriétaires avant de raser leurs têtes.     
   Les acrobaties aériennes de Phoebe font sourire de Janet. « elle aime feindre qu'elle est un missile de croisière, effleurant le désert et passant au dessus des buissons ; dernièrement elle a fait beaucoup de rase motte vraiment rapides »

   Après environ une heure, Janet souffle dans un sifflet ordinaire pour signaler à  Phoebe qu'il est temps de revenir. La grise, glisse avec obéissance pour un atterrissage parfait sur sa main. Alors, la famille repart en voiture pour 45 minutes de route pour rentrer chez eux.
C'était une nouvelle bonne heure de vol pour Phoebe la grise.

Le rognage contre le vol

Le fait de laisser voler les perroquets de compagnie n'a rien de nouveau. Avant les cages étaient produites en masse, les oiseaux n'étaient que des objets, particulièrement en Europe
Mais de nos jours, un perroquet en vol reste tout de même quelque chose d'inhabituel. En fait, cela peut être carrément controversé.  

Demandez juste au dresseur d'oiseau Chris Biro. Comme Janet, Biro va à  l'encontre du conseil standard actuel et ne rogne pas les ailes de ses oiseaux.  Depuis 1993, il a laissé ses perroquets - comprenant une conure de Patagonie, deux conures mitrées, une conure soleil et deux aras - voler librement sur sa propriété rurale près d'Amboy, Washington.  
Mais Biro sait faire plus que discuter de sa passion avec les gens. Quand il a essayé l'Internet il y a quelques années, il « a été royalement descendu en flammes et critiqué » dit-il.  Â« je peux vous assurer que le mot controverse va prendre un autre sens pour vous si vous cherchez des informations ou d'autres personnes pratiquant le vol libre »
Les controversant accusent Biro d'exposer inutilement ses oiseaux aux rapaces et aux autres dangers extérieurs. Ils l'ont traité de mauvais propriétaire.  
Peu après cet incident, Biro décida de commencer sa propre liste de discussion pour les personnes qui partageaient son intérêt de laisser leurs oiseaux  de compagnie voler librement.  Il l'a appelé “vol libre” (ndlt: « freeflight ») après le passe-temps du domaine aéronautique.  
Il ne l'a pas regretté. Pas plus que les presque 500 abonnés du monde entier qui ont trouvé une maison à  mailto:freeflight@yahoogroups.com">freeflight@yahoogroups.com , y compris Jeanpierre.  (ndlt : y'a que moi qui lis/parle/traduit l'anglais parmis les intéressés du vol libre ? parce que je me vois mal traiter des tas de mails seule si je venais à  entrer dans ce groupe pour vous servir d'intermédiaire)

Les praticiens du vol libre pensent que leurs perroquets sont plus heureux, ont une vie plus saine que les oiseaux aux ailes rognées. Ils croient aussi que, fait de manière sérieuse, voler n'est pas aussi dangereux que d'autres pourraient le penser.  
Personne ne connaît le nombre de propriétaires de perroquet pratiquant le vol libre. Ils ne représentent probablement qu'une fraction de la population de propriétaires d'aujourd'hui.  
Une porte-parole pour l'association des vétérinaires aviaires, qui publie de temps en temps des rapports de position sur les questions de santé d'oiseaux de compagnie, a dit qu'elle n'avait jamais entendu parler du phénomène
Les fans du vol libre ne sont pas gênés par ceci. Ils disent que le vol libre est non seulement devenu une façon de vivre pour eux, c'est aussi l'une des meilleurs décisions qu'ils aient jamais prises - pour leurs oiseaux ou eux-mêmes.  

Voler au naturel

La plupart des personnes qui décident de permettre à  leurs oiseaux de voler sont au début attirés les merveilles dont leur oiseau de compagnie est capable. Jeanpierre a souhaité entraîner son oiseau au vol libre en extérieur après avoir vu un reportage sur la chaîne « animal planet » où ils montraient des aras en vol libre dans un parc anglais. «j'étais stupéfaite. Je voulais que mes oiseaux soient capables de faire de longs volsl et non pas se contenter de traverser une pièce » a-t-elle dit. Maintenant Jeanpierre présente en vol libre extérieur des psittacidés de toutes sortes de familles incluant Bitsy, un pionus senilis.

Emily Heenan a d'abord dit « je ne pourrais jamais laisser un de mes cacatoès voler librement, c'est inconcevable » Cependant, plus elle observait les oiseaux d'un ami, plus sa résolution est devenue forte d'offrir aux siens la même liberté.

Jeanpierre, Biro et Heenan pratiquent la forme "la plus pure" du vol libre: permettre à  un oiseau de voler dehors sans volière de protection ni harnais.Le propriétaire a seulement un “cliker”, un sifflet en plastique ou bien sa propre voix pour contrôler les mouvements de l'oiseau. Dans le meilleur des cas, cela inclut de rappeler le perroquet quand il est temps d'arrêter.

Beaucoup de propriétaires s'exercent avec des clickers, une forme de renfort positif très favorisée maintenant par la communauté cynophile. Suivie d'une récompense, un clicker peut être une manière efficace d'enseigner des "tours" s'étendant de simplement faire monter un oiseau sur votre main, apporter des jouets ou voler d'un point à  un autre.

La plupart des propriétaires chaperonnent les excursions extérieures de leurs perroquets. Cependant, certains permettent à  leurs oiseaux d'aller et venir sans surveillance continuelle.

à‰tablir des règles

Laisser un oiseau faire du vol libre peut sembler aussi facile que laisser des plumes rognées repousser. Mais le vol libre responsable implique beaucoup plus qu'un ensemble complet de plumes, indiquent les experts.

Pour une chose, les oiseaux ne sont pas automatiquement des voleurs experts. C'est une compétence qui doit être apprise, idéalement à  un jeune âge - et la plupart des oiseaux de compagnie sont loin d'atteindre leur pleine capacité

« Pour des oiseaux adultes, apprendre ces compétence peut demander des mois ou même des années, alors que dans la nature cela ne prend que quelques semaines » dit Biro

Etant également un éleveur amateur, Biro commence à  dresser au vol libre ses oisillons avant qu'ils ne soient sevrés. « Il est beaucoup plus facile - et plus sûr - que l'oiseau apprenne à  voler à  ce moment, plutôt que plus tard » dit-il «les oiseaux adulte peuvent éventuellement apprendre à  bien voler, mais la plus longue période d'apprentissage les expose plus aux prédateurs que sont les rapaces »

« Beaucoup de perroquets de compagnie peuvent devenir des adeptes du vol en intérieur, mais cela ne veut pas automatiquement dire qu'ils peuvent bien voler en extérieur » dit Biro

Les atterrissages approximatifs

Prenez l'atterrissage, par exemple. Dehors, un oiseau doit non seulement apprendre comment choisir une branche qui soutiendra son poids, mais aussi contrôler sa vitesse, pour ne pas dépasser sa cible.  

L'atterrissage se révéla épineux pour la femelle gris du gabon, Phoebe.
Lors de sa première sortie dans le désert, l'oiseau ne parvenait pas à  comprendre comment descendre et se contenta de faire des cercles sans fin au dessus de Jeanpierre. Finalement, elle réussi à  se rehausser pour attraper le gris à  bout de souffle

Tout en apprenant à  manoeuvrer et à  se contrôler, les oiseaux de vol libre en extérieur doivent également devenir physiquement assez endurants pour résister aux rigueurs de plus longues distances de vol, et apprendre comment identifier des signes d'atterrissage pour ne pas qu'ils se perdent

Naturellement, les oiseaux doivent se débrouiller la plupart du temps, dit Biro, mais le propriétaire apporte sa contribution en leur apprenant le signal de rappel et en leur fournissant des terrains de vol les plus sûrs possible.

La plupart des adeptes du vol libre commencent en intérieur, en entraînant leurs oiseaux à  exécuter des sauts courts entre un perchoir et leur bras et inversement, en rallongeant de plus en plus la distance.
Après plusieurs mois - ou parfois des années, dans le cas d'oiseaux adultes - les propriétaires commencent à  pratiquer la même chose en extérieur.  

Emily Heenan a passé deux ans à  exercer chacun de ses cinq cacatoès, y compris les prendre dehors avec des harnais pour leur faire reconnaître le terrain, avant de leur permettre de voler dehors (ndlt : c'est parfaitement ce que j'aurais fait).  

Quelques propriétaires ont développé leurs propres techniques de formation pour s'adapter à  des circonstances spéciales.  
Captain, le conure à  tête sombre (ou conure de Weddell) de Heidi Jankowski, était distant avec elle mais aimait la femelle de la famille, Maggie. Ainsi Jankowski a employé Maggie comme attrait de vol, la tenant dans une main tout en tournant son corps sous un angle et offrant son autre main à  Captain comme lieu d'atterrissage.  

D'autres propriétaires disent qu'un rapport étroit avec leur oiseau est ce qui les garde prés d'eux « Elliott revient vers moi parce qu'il veut être avec moi, pas simplement parce que je lui donne une récompense » racconte Tom Beard au sujet de son cacatoès de Goffin, qui vole dans son voisinage semi rural.
Quand il vole, Elliott reste toujours dans le champ de vision de Beard et garde le contact en disant à  plusieurs reprises « Salut mec ! ». Pour ramener Eliott, Beard tapotte son avant bras gauche avec sa main droite.

Risques faibles

Toutes les espèces de perroquets ne font pas de bons oiseaux de vol libre. Cacatoès, aras, gris du gabon et conures sont parmis les meilleurs candidats, car ils répondent bien aux signaux de rappel et aux entraînements qui y sont associés.

Dean Moser craignait de ne pouvoir entraîner son oiseau favoris, l'eclectus, à  voler en extérieur parce qu'il n'avait jamais entendu parler de quiconque ayant essayé. Mais Moser l'a tout de même fait et a découvert que Nicholas, son mâle eclectus était vraiment excellent à  ça.
Maintenant Moser laisse régulièrement voler Nicholas, avec plusieurs autres oiseaux de compagnie, dans les champs près de sa maison (pour voir une vidéo de Goffin, le cacatoès Volant vers la fille de Moser : ) (ndlt: je pense que c'est le plus sûr de rassembler les gens pratiquant le vol libre parce que comme une meute de chiens, un groupe d'oiseau a tendance à  rester ensembles)

Les callopsittes sont considérés comme douteuses pour le vol libre. Nomades de nature, la plupart des callopsittes mises au vol libre ont tendance à  voler en ligne droite pour ne pas revenir.

 Le lieu

Une autre clé de la réussite du vol libre est de choisir le bon endroit. Pour la plupart des oiseaux, c'est un espace découvert sans arbres, sans grands bâtiments et autres objets de distraction, pour ne pas mentionner les chats, chiens, lignes de haute tension et voitures.
Par conséquent, les habitants des villes se trouvent souvent obligés d'embarquer leurs oiseaux pour se rendre dans un pré ou une pâture.

« le grand désert ouvert est un joli endroit sûr pour commencer l'entraînement d'un oiseau au vol libre » dit Jeanpierre. « je peux atteindre mes oiseaux avec ma Land Rover très rapidement, donc même si jamais ils partaient droit devant sans se retourner (ce qui ne s'est jamais produit), ils ne pourraient pas voler hors de la vue avant d'avoir à  atterrir

Emily Heenan a présenté au vol libre son cacatoès rosalbin, Gucci, à  la maison d'un ami dans le pays. Gucci a volé en tant qu'invité pendant une année. Puis, comme beaucoup d'autres propriétaires urbains de perroquets de vol libre, Heenan décida que peut-être il était temps de s'adapter de manière permanente au nouveau style de vie de son perroquet.
Ainsi elle a déménagé « j'ai organisé ma vie spécifiquement afin de permettre à  mes oiseaux de pratiquer le vol libre de manière sûre » dit Heenan, qui laisse maintenant voler non seulement Gucci, mais aussi quatre autres cacatoès incluant un huppe jaune, deux alba et un Moluques.

Quand les excursions se terminent mal

Peu importe la manière dont l'oiseau et le propriétaire sont entraînés au vol libre, quelque chose peut toujours tourner mal. Parfois, le détail semblant le plus inoffensif peut mettre des bâtons dans les roues

Jeanpierre suit une liste stricte de « à  ne pas faire » pour éviter d'effrayer son gris du gabon, Phoebe. Elle ne porte jamais de vêtements non familiers, n'utilise jamais de harnais qu'elle devrait enlever avant de laisser voler son oiseau, et n'apporte jamais d'appareil photo.« j'ai constaté que les moments où j'ai eus des ennuis étaient reliés à  ceux où l'oiseau avait été stressé au décollage » a elle dit. « ils ne semblent pas penser clairement. »  

Pour Shanlung, un consultant en matière de technologie qui habite dans Chiayi, Taiwan, des pigeons ont ruiné un bon moment. Après avoir passé plusieurs mois à  entraîner son gris du gabon, Tinkerbell au rappel, Shanlung décida qu'elle était prête pour son premier grand vol en extérieur. Shanlung a emmenée Tinkerbell dans une zone isolée avec du gazon sur le sol.  Quand ils sont arrivés, il a installé ses jouets et un perchoir pour fournir une base familière, et il a marché dans les environs avec elle sur son épaule pour l'aider à  s'orienter.
Avec la plus proche tour à  prés d'un kilomètre 600, et une visibilité suffisamment bonne pour la voir nettement, Shanlung s'est senti confiant et s'est dis que Tinkerbell resterait en vue où qu'elle aille. Mais quand Tinkerbell a finalement décollé de son épaule, elle s'est rapidement mise à  tournoyer à  30 mètres de haut et a rejoint une bande de pigeons passant par là . Tandis que son épouse, Joy, restait derrière au cas où Tinkerbell revenait, Shanlung a sauté sur sa moto et a roulé à  toute vitesse vers la ville en essayant de garder Tinkerbell en vue. Mais c'était était  inutile. La brume a avalé l'oiseau et après 40 minutes de recherche acharnées sur la périphérie du lieu, Shanlung déprimé, retourna retrouver sa femme. Shanlung ne comprend pas comment ses prétentions au sujet des capacités du vol de Tinkerbell pouvaient avoir été si sous-estimées « Je continue à  me demander comment ma Tink pouvait voler si loin et si haut avec aucun signe de fatigue » dit-il

Nous avons votre oiseau

Shanlung avait placardées plus de 60 affiches autour de la ville et avait dit à  tous ceux qu'il croisait qu'il avait perdu son oiseau. Deux jours plus tard un appel anonyme a informé Shanlung qu'une famille avait trouvé Tinkerbell et projetait de la garder. Avec l'aide de voisins, Shanlung a remonté la piste à  une maison où un des enfants avait sorti Tinkerbell hors d'un arbre.

La famille s'avéra être amicale, et après avoir bu et discuté avec les parents pendant une heure, Shanlung repartit avec non seulement son oiseau mais également une bouteille d'un vin de prune fait maison.  Â«Dieu sait, que j'ai abordé le vol libre de manière soigneuse et méthodique, » dit-il de sa première expérience de vol libre « Et j'ai failli perdre Tinkerbell.  Tink aura une autre chance de vol libre, mais pas tout de suite »

Même les adeptes de vol libre expérimentés peuvent rencontrer des problèmes. Il y a trois ans les conures de Biro effrayées, ont volé hors de sa vue quand il les a libérés dans un terrain peu familier pour un événement se déroulant dans une vallée particulièrement boisée en Californie.

Une fois, Obee, la conure de Patagonie, resta dehors toute la nuit. Et une autre fois, elle disparue à  Seattle après une démonstration. Biro finit par la retrouver 5 jours plus tard chez une famille qui avait déjà  coupées ses ailes (ndlt ::evil: )

Danger aérien

Si une crainte apparaît indistinctement plus grande que toutes les autres pour les personnes qui laissent voler leurs oiseaux, c'est une attaque de faucon. à€ la différence des perroquets sauvages, qui voyagent habituellement en bandes protectrices, la plupart des oiseaux de compagnie volent en solo, ce qui les laissent plus vulnérables aux rapaces recherchant des proies faciles.  
Avec la pratique, quelques perroquets de compagnie peuvent développer par la suite les qualifications de manoeuvre nécessaires pour esquiver les prédateurs tels que celles des éperviers de Cooper. Mais même les bons voleurs ne peuvent pas toujours échapper à  un rapace déterminé. Les faucons sont considérés comme étant particulièrement dangereux.  Chronométrés à  plus de 418 km/h en piqué, ils peuvent facilement tuer d'une seule attaque.
Tôt ou tard, la plupart des perroquets de vol libre ont à  faire avec un de ces  prédateurs.

« Elliott a été chassé par un faucon à  deux reprises » raconte Tom Beard  au sujet de son cacatoès de Goffin. Les deuxième fois le cacatoès a gardé son sang froid et est parti se cacher dans les arbres jusqu'à  ce que le rapace (qui n'était pas vraiment plus grand que le Goffin) ne se décide à  partir.

Janet Jeanpierre a observé avec horreur Griffin, un autre de ses gris, se faire frapper à  plusieurs reprises par « une sorte de grand rapace » alors qu'il volait dans le désert. « beaucoup de coups dans de la part de l'oiseau de proie, beaucoup de hurlement et de coups de klaxons depuis la Land Rover, sans parler de la famille au désespoir » dit-elle en se rappelant de l'incident. Jeanpierre croit que la vacarme que sa famille a aidé à  produire a fini par convaincre le faucon de renoncer et par permettre à  Griffin de se poser, indemne.

Un incident bien plus effrayant s'est produit ce printemps, quand Jeanpierre découvrit un faucon pèlerin « échappé et dressé » chasser son plus récent oiseau de vol libre : Phoebe.
« le faucon dressé n'était pas le moins du monde effrayé par notre présence comme les oiseaux sauvages le sont » dit-elle « cela pris un moment à  Phoebe avant qu'elle ne considère le faucon comme étant assez loin et moi assez proche pour pouvoir risquer de ralentir et atterrir »

Pour réduire le danger venant des faucons autant que possibles, la plupart des propriétaires d'oiseaux de vol libre deviennent « raptor savvy » (ndlt : je n'ai pas trouvée de traduction, vu la suite je pense que ça veut dire qu'ils les étudient)  Ils évitent de faire voler leurs perroquets lorsque la population de faucons est trop importante, et ne les laissent pas voler avant, pendant ou après un mauvais temps, quand les rapaces sont le plus actifs.

« j'ai appris quels faucons en particulier étaient les plus susceptibles de représenter un danger dans ma région, comment les identifier, leur migration, leurs habitudes de chasse et de reproduction » a indiqué Emily Heenan.  Â« je n'ai jamais perdu un oiseau en raison du vol extérieur, bien que je sache que nous avons été très, très chanceux. »  

Peu de propriétaires voient réellement des prédateurs tuer leurs oiseaux, mais quand un perroquet disparaît, ils pensent au pire.

Jeanpierre, propriétaire de Phoebe, a perdu deux gris du gabon depuis qu'elle est devenue une adepte du vol libre.
Grayson, à  qui elle a permis de voler en ville, ce qu'elle considère maintenant comme étant une erreur, a pu être capturé par un local, qui pouvait le vendre pour un mois de salaire.
Mais elle doute que Griffin, qui s'est échappé hors d'une porte ouverte peu de temps après avoir survécu à  sa première attaque de faucon, soit encore vivant.  Â« je suis sûre qu'il a été pris par un rapace, car ils venaient à  peine d'arriver de migration » dit-elle

Collés prés des maisons

La crainte des rapaces et autres risques extérieurs incite beaucoup de propriétaires à  pratiquer des variations plus sûres de vol libre.  

Comme beaucoup de propriétaires d'oiseau, Dorothy Schwarz emmène ses deux Gris dehors avec des harnais. Mais les harnais de Schwarz sont spéciaux: ils sont faits maison avec de la corde en nylon légère afin que les oiseaux puissent voler. Les laisses longues de 6 mètres permettent aux oiseaux harnachés d'atteindre les branches voisines et le toit de la maison  d'un étage de Schwarz. Casper vole même en cercles « comme un cheval dans un manège » Une fois, Schwarz a accidentellement lâchée la laisse d'Artha et elle s'accrocha à  un arbre. « Artha a balancé comme un pendule jusqu'à  ce qu'un pompier courageux ne grimpe à  l'arbre et ne coupe la branche, et elle est tombée dans mes bras » se rappelle Schwarz. Hormis cet épisode plutôt dérangeant, les harnais ont bien fonctionné. « je ne pense pas qu'ils soient un substitut pour le vol libre, mais si vous êtes comme moi et inexpérimentée, ils sont un compromis, » dit Schwarz.  Â« les oiseaux sortent, pour voir des personnes et des endroits et pour avoir de nouvelles expériences »

Venons-en à  l'intérieur

Bien sûr, la plupart des propriétaires considèrent que le type le plus sûr de vol libre est celui se déroulant dans la maison.
Robbin Whitbread dit que ses conures frontalis, ses inséparables de fisher et son gris du thimney sont si doués pour voler à  l'intérieur qu'ils peuvent filer « du sol au plafond en quelques secondes ». Ils redescendent de la même manière, directement vers le bas en étendant leurs ailes « comme des parachutes » dit Whitbread.
Le seul oiseau qu'elle ne laisse pas voler et son gris du gabon qu'elle garde attaché car l'oiseau handicapé vole droit vers les murs.

Malheureusement, le vol d'intérieur n'est pas toujours sûre, non plus. Avec leurs ailes entières, les oiseaux d'intérieur sont bien plus enclins à  s'échapper que ceux aux ailes rognés.

Lynda DeTar a laissé les plumes des ailes de son gris de Timneh, Lola, pousser parce qu'elle tombait souvent de son perchoir quand elles étaient rognées. Cependant, Lola s'est échappée deux fois quand DeTar est distraitement sortie avec l'oiseau sur l'épaule.
Une fois, DeTar passa trois jours avec anxiété à  parcourir les voisinages avant de finalement localiser son oiseau prés d'un complexe d'appartements voisin.  

Avril Salem ne fut pas aussi chanceuse avec sa callopsitte, Cheeky. La journée, l'oiseau appréciait la sortie sur la plage de Salem et la nuit, il dormait sur un portique de jeux pour enfants prés de son lit. Cheeky était si fidèle envers sa maîtresse qu'elle pouvait l'emmener à  la plage sur son épaule.  
Puis, Durant un voyage d'affaires en 2001, Salem apprit que Cheeky s'était échappé par une porte ouverte en la recherchant.
Elle placarda 300 affiches stratifiées, envoya des fax à  chaque vétérinaire dans les 2 kilomètres environnants, expédia 1000 cartes postales colorées aux résidences de secteur, et consulta même un oiseau « psychique » (ndlt : c'est vraiment ce qui est écrit) .

« Petfinders.com m'a indiqué que j'étais le propriétaire le plus persistant qu'elle n'ait jamais rencontré, » se rappelle Salem.  
La perte de Cheeky fait toujours souffrir Salem, qui continue à  balayer les annonces perdu /trouvé. « je n'abandonnerais jamais » a elle dit

Les experts en santé désapprouvent

La plupart des vétérinaires froncent les sourcils sur le fait de permettre à  des perroquets de compagnie de voler librement, spécialement dehors.
« Je pense qu'il est extrêmement irresponsable de garder des oiseaux exotiques en liberté, » (ndlt : il serait pas marié à  l'autre nana celui-là  ? il fait le même amalgame) » dit Dr. Kenneth Welle, qui traite des oiseaux et tout autre exotiques à  l'hôpital de toutes les créature et animaux à  Urbana, Illinois  Â« Ils ne sont pas disposées à  éviter les prédateurs de ce continent. Comment répondent-ils à  l'attaque d'un faucon pèlerin ?».  
« En tant que vétérinaire je recule quand je vois des chiens et des chats que les gens laissent lâchement errer » (ndlt : ce doit être un de ses cousins…) » ajoute Welle « Je ne veux certainement pas que les propriétaires d'oiseaux commencent à  imiter ce qui a été longtemps considéré comme maltraitance envers les animaux de compagnie traditionnels »

Beaucoup d'experts en matière de comportement d'oiseau sont d'accord

 Â« Vous prenez la décision de risquer la vie de votre oiseau à il ne la prend pas » précise Mattie Sue Athan (ndlt : qu'est-ce que je disais ? hey tu as bien pris la décision de couper les plumes de tes oiseaux, ce ne sont pas eux qui l'ont choisi banane !), qui a une fois, par le passé récupéré un ara macao avec les ailes entières s'étant échappé et qui était affamé.

Accrochés à  leurs décisions

Les résultats ne découragent pas les passionnés de vol libre qui disent que les changements physiques et mentaux positifs qu'ils voient dans leurs oiseaux de vol sont supérieurs et valent le coup de prendre des risques.  

Ses trois callopsittes d'intérieur restants apprécient leur résistance améliorée et ont développé de plus grands muscles de poitrail et ont « de plus grandes queues » indique avril Salem.  L'un d'eux a arrêté ses hurlements habituels

Certains disent que le vol peut traiter le piquage
Tom Beard a au début sortit son cacatoès de Goffin, Elliott, avec un harnais, en espérant distraire l'oiseau pour qu'il arrête de se piquer. Les promenades l'ont tellement aidé que Beard a décidé de laisser Elliott voler dans la maison et ensuite, vu qu'il devenait de plus en plus doué, dehors dans la cour « Je savais qu'ils avaient besoin de soleil et d'exercice pour se sentir mieux » Finalement Elliott a arrêté de se piquer et Beard pu lui enlever le collier qu'il portait depuis deux ans.
“ Il est passé d'un oiseau se piquant avec acharnement, s'automutilant, d'un caractère ‘me touchez pas' à  un oiseau heureux, en bonne santé, très bien sociabilisé, bien formé, au caractère  â€˜j'aime tout le monde', l'oiseau qui est la joie de ma vie » déclare Beard avec enthousiasme

Même ceux qui ont perdu des oiseaux parce qu'ils avaient leurs ailes entières ne regrettent pas leur choix.

Aussi dure est la douleur d'avoir perdu Cheeky, April Salem ne voudrait pas changer ce qu'elle a fait « le vol avait trop d'importance pour lui » dit-elle

Jeanpierre qui a perdu deux gris est du même avis : « Le vol libre permet à  mes oiseaux un certain exercice physique très laborieux qui je pense les soulage beaucoup leur stress »

Les adeptes du vol libre reconnaissent que leur façon de garder leurs oiseaux n'est pas faite pour tout le monde.

« Le style de vie de beaucoup de gens ne permettrait pas un vol libre sûr pour leurs oiseaux » dit Emily Heenan.  Â« il exige une discipline, une conviction, un environnement approprié et un contrôle de cet environnement que beaucoup de gens n'ont tout simplement pas »

Biro croit également que chaque propriétaire d'oiseau doit prendre la meilleure décision pour son propre animal de compagnie.  Pour lui, c'est permettre à  ses oiseaux d'apprécier les mêmes libertés - et survivre aux mêmes dangers - que les perroquets sauvages.

Heenan est d'accord avec ça « J'en suis venue à  croire que mes perroquets préféraient vraiment une courte mais joyeuse vie de vol libre qu'une longue est ennuyeuse existence clouée au sol »

Assez de vol, merci

Quelques oiseaux prennent leur propre décision au sujet du vol, et ce n'est pas toujours ce à  quoi les humains s'attendent.

Quand Jordan, un ara chloroptère , était à  Â« Sea World » il vola pour tout une vie. Pendant trois années le grand ara a rasé quotidiennement les têtes des spectateurs frémissant dans une arène en plein air.  
Puis Jordan a perdu son travail à  cause de réductions de budget et est allée vivre avec Cathy Timma à  St Louis. Bien qu'il ait été de manière permanente retiré du show business, Timma a supposé que le grand et bel oiseau serait désireux de continuer à  utiliser ses ailes.  
Mais apparemment Jordan n'avait pas vraiment envie de revivre son passé. Jusqu'ici, il a repoussé chaque tentative pour le faire voler que Timma a essayé. « peut-être n'aimait-il pas vraiment les exhibitions et préférerait-il être un simple oiseau de compagnie ? » supposa-t-elle
Pas de problèmes pour elle, Jordan est le bienvenu pour se détendre avec son cacatoès aux ailes rognées et ses quatre autres aras ; elle dit « je vais juste le laisser être lui-même »

plus à  venir
Wen
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jsf

#8
Toi ;)

Wen

#9
quoi moi ?
Wen
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Wen

#10
CitationVoler ou ne pas voler ? telle est la question
de Steve Martin, President, Natural Encounters, Inc.
Published: PsittaScene Magazine, publication of the World Parrot Trust, November 2002
Source : http://www.naturalencounters.com/fly.html
traduit par Wen


ndlt: mouais, sur cet article le mec n'est ni pour le vol libre ni pour les ailes systématiquement coupées, mais je pense pas le traduire ça n'apporte rien de plus que l'autre article sur le pour et le contre, ah là  c'est plus important

    Les Techniques
   Durant les 26 dernières années, j'ai appris le vol libre extérieur à  beaucoup de perroquets pour les démonstrations et spectacles que nous produisons. La formation que je donne à  ces oiseaux avant qu'ils ne volent en extérieur est bien plus évoluée que ce que la plupart des personnes pourraient penser. Nous élevons nos oiseaux en groupes, ou par paire, dans de grandes cages où ils peuvent voler de perchoir à  perchoir (habituellement autour 2 mètres 40 de long).  Nous avons également trois grands volières (jusqu'à  15m24 de long) où nous conduisons deux ou trois sessions de formation par jour... chaque jour.
   Cela prend environ deux mois de formation intensive avant que je sois assez confiant pour faire voler un oiseau en extérieur. De plus, j'ai une grande équipe de dresseurs animaliers professionnels qui jouent un rôle très important en instruisant ces oiseaux.  Ils ont une excellente connaissance des techniques de renforcement positif 
   Une chose de plus à  considérer, ce que j'ai mentionné ici est seulement une fraction de notre processus de formation. Il y a beaucoup plus d'éléments clés, et plusieurs autres d'étapes que nous prenons pour assurer la sûreté de nos oiseaux.  Je crois que quoique ce soit en moins mettrait les oiseaux en péril.
   Les volières que j'ai mentionnées plus haut sont des alternatives pour quiconque voulant permettre à  leurs oiseaux d'exprimer leur puissance de vol sans avoir les risques liés au vol libre en extérieur. La taille et les matières employées pour volière dépendraient du budget, mais plus elle serait grande mieux se serait pour les oiseaux volant avec confiance.
Je crois que la volière devrait être au minimum de 2m30 de large, 2.30 de haut et 4m8 de long. Naturellement plus grand c'est encore mieux. Le treillis épais métallique est la meilleure matière à  employer pour la plupart des perroquets. Cependant j'ai employé une fabrication en nylon épais pour quelques volières utilisées que pour le vol de perroquet avec de bons résultats. Il est important de noter que la plupart des perroquets peuvent mastiquer le filet de nylon et donc les perchoirs devraient se situer au centre et non pas suffisamment prés des bords pour laisser au perroquet la chance de l'attraper.
   En outre, il est préférable de surveiller les oiseaux lorsqu'ils sont dans la volière de vol, et de ne pas laisser un oiseau dans une volière en filet en nylon durant la nuit. Les hiboux peuvent effrayer un oiseau dans une volière de vol et peuvent facilement saisir le perroquet pendant qu'il accroche sur le filet de nylon.
   Une grande volière de vol est très bénéfique, mentalement et physiquement, pour les oiseaux qui sont des voleurs confiants. C'est également un bon endroit pour que les jeunes oiseaux apprennent à  voler. Cependant, un oiseau qui n'a pas appris à  voler à  un jeune âge aura quelques problèmes pour apprendre ses capacités de vol et utiliser l'ensemble de l'espace, et pourrait juste choisir de ne pas voler du tout. 
   Un dernier point, soyez sûr que la volière offre un abri contre le soleil, et un accès facile à  la nourriture et à  l'eau. 

mieux à  venir
Wen
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IgorM

#11
Citation de: "piloui"les buses, les corbeaux et les pies pullullent.

Les buses peuvent etre dangereuses. Mais, comme Chris Biro le dit , les oiseaux qui volent, apprennent d'eviter leurs menaces.

Par contre les corbeaux et les pies ne sont pas dangereux pour un oiseau qui volent. Ils representent une menace pour un oiseau qui s'en vole et qui ne maitrise pas ses deplacements assez bien.

Igor

IgorM

#12
Citation de: Wen(ndlt : y'a que moi qui lis/parle/traduit l'anglais parmis les intéressés du vol libre ? parce que je me vois mal traiter des tas de mails seule si je venais à  entrer dans ce groupe pour vous servir d'intermédiaire)

plus à  venir
Wen[/quote]


Les techniques de base on les trouvent sur 2 sites, celui de Chris Biro ( http://www.thepiratesparrot.com ) et  ici ( http://www.featherforum.com/ )  Aussi dans les "file"s de la list Freeflight il y a des choses interessantes.

Igor

IgorM

#13
Sur le site de Steve Martin il y a un article sur "food management" qui peut etre interessant pour ceux qui veulent serieusement entrainner leurs perroquets. http://www.naturalencounters.com/mouse.html

Igor

jsf

#14
Tiens ! C'est Igor des videos? (namaste !), avec ara et gris volant librement parmi les oliviers ? Quel bon souvenir !  :)

Le site de l\'association Perroquet Mania QualityBird : la boutique de vos oiseaux