QualityBird : la boutique de vos oiseaux
 

10 janvier : triste anniversaire de la disparition d'Enzo

Démarré par ENZORAUNA, 10 Janvier 2019 à 00:14:50

« précédent - suivant »

ENZORAUNA

10 JANVIER : TRISTE ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION D'ENZO

Aujourd'hui, cela fait un an que j'ai dû faire euthanasier Enzo, mon ara ararauna, qui partageait ma vie depuis 2009. Dans le texte qui suit, j'ai tenté d'expliquer ce qui m'a conduit à prendre cette terrible décision dans la nuit du 9 au 10 janvier 2018.


Le 15 novembre 2017, je me suis rendu chez mon vétérinaire habituel étant donné que j'avais constaté, grâce au suivi de sa courbe de poids, qu'Enzo, avait perdu quelques dizaines de grammes en peu de jours. Cette perte s'associant à un moins grand dynamisme de sa part, j'ai considéré qu'il était souhaitable d'obtenir l'avis d'un professionnel. Après un rapide examen et l'analyse d'une numération sanguine sommaire, je suis reparti chez moi avec un traitement – composé simplement d'un antibactérien et d'un anti-inflammatoire – à administrer par voie orale. Mon vétérinaire a envoyé un prélèvement sanguin pour une hématologie dont il est ressorti qu'Enzo souffrait d'une infection bactérienne étant donné la prépondérance des polynucléaires neutrophiles. En parallèle, j'avais lancé une parasitologie et une cytologie des selles qui est revenue négative tant en ce qui concerne l'examen macroscopique que microscopique. J'étais donc plutôt optimiste d'autant que, depuis plusieurs années, j'avais habitué mon ara à accepter de prendre directement dans le bec certains aliments ; l'administration de ce traitement devait donc se faire sans difficulté et ce fut bien le cas.

Malheureusement, l'état de santé de mon perroquet ne s'est pas amélioré et le 18 novembre 2017, son poids continuant à baisser et des régurgitations apparaissant, je me suis décidé à me rendre dans une clinique « spécialisée » de la région parisienne afin de faire passer un scanner à mon perroquet pour disposer d'un examen plus poussé susceptible de me permettre de comprendre ce dont il souffrait. Après un examen clinique classique, un scanner, une nouvelle hématologie, des lésions d'aérosacculite modérées compatibles avec de l'aspergillose ont été mises en évidence. Le vétérinaire de garde du service NAC de cette clinique a également considéré que mon oiseau devait forcément souffrir d'une infection bornavirale. Un nouveau traitement a donc été prescrit composé d'un antifongique, d'un anti-infectieux bactéricide, d'un anti-vomitif et d'un antiparasitaire. Toutefois, ce traitement ne m'ayant pas été délivré sous une forme injectable, il était particulièrement « lourd » à mettre en place, surtout avec les régurgitations nombreuses dont souffrait Enzo ; il était donc difficile de savoir quel produit il avait réellement ingéré et en quelles quantités...

J'ai donc affiné au maximum le tableau de suivi que j'avais réalisé depuis des années pour tenter d'identifier au mieux à la fois le poids de ce que mon oiseau mangeait, buvait, et régurgitait en précisant systématiquement l'heure exacte de chaque « événement » et en prenant bien soin de consigner scrupuleusement les différents traitements que je lui administrais.

Le 20 novembre 2017, Enzo n'allant toujours pas mieux, j'ai décidé, sur les recommandations insistantes de la clinique, de l'y faire hospitaliser afin qu'il dispose d'une prise en charge supposée optimale. La nouvelle vétérinaire qui s'est occupée de lui m'a indiqué qu'il fallait impérativement placer un cathéter au niveau de l'aile gauche de mon perroquet afin de pouvoir lui injecter les traitements de manière simple et, si nécessaire, de procéder à des perfusions. Elle a réfuté en bloc mes réserves quant au maintien d'un tel dispositif sur un oiseau aussi agile de son bec et de ses pattes que l'est un perroquet et, pour lui faciliter la tâche et réduire au maximum le stress de mon oiseau, c'est moi qui l'ai « gazé » comme je l'avais d'ailleurs fait, quelques jours plus tôt, pour qu'il puisse passer son scanner...

Au cours de la semaine suivante, j'ai appelé matin et soir pour avoir des nouvelles de l'évolution de l'état de mon oiseau et, outre le fait que le cathéter n'est pas resté en place plus de deux jours et demi, j'ai découvert avec stupeur que personne n'était vraiment à même de m'indiquer avec précision le poids de mon oiseau ni la quantité exacte de nourriture qu'il ingérait. Plusieurs bilans biochimiques ont été réalisés durant cette hospitalisation et s'ils ont permis de mettre en évidence une insuffisance hépatique, il n'a pas pour autant été possible de déterminer si elle faisait suite à la prise de l'antifongique. En outre, étant donné que chaque nouvel interlocuteur me communiquait une version – parfois radicalement – différente de celle de ses collègues (pourtant supposés travailler en « collège » de spécialistes) et que l'alimentation donnée par sondage était bien en deçà des besoins réels de mon oiseau, j'ai finalement décidé de le retirer de cet établissement pour le conduire chez un ami éleveur – avec lequel j'avais déjà beaucoup échangé sur l'état de mon perroquet depuis le début sa maladie –  afin qu'il me donne son avis et m'aide à y voir plus clair. Avant de partir, le responsable du service NAC de cette clinique n'a tout de même pas manqué de m'indiquer, pour la énième fois, que mon perroquet n'allait pas passer le weekend et que l'on trouverait dans sa dépouille les traces évidentes de sa P.D.D... Je m'interrogerai longtemps sur la raison pour laquelle certaines professions ne bénéficient pas, dans leur formation initiale, d'un minimum d'enseignement de psychologie, même basique. Quant à la P.D.D., n'en déplaise à ce soi-disant vétérinaire aviaire, Enzo n'en souffrait absolument pas ! Pour finir, il m'a également montré ses « compétences » lorsqu'il a prétendu me faire une démonstration de la procédure à suivre pour injecter des fluides dans la cuisse de mon perroquet ; la vidéo qui a été prise de cette « technique » est tout à fait éloquente quant à la « délicatesse » de ce spécialiste autoproclamé qui excelle bien davantage dans les médias que dans sa pratique vétérinaire aviaire. En outre, ses tarifs ne correspondent absolument pas aux prestations que l'on serait en droit d'attendre de la structure qu'il dirige et dont il tente de vanter les mérites, notamment à la télévision...

Dès mon arrivée chez lui, mon ami éleveur a examiné mon oiseau qu'il connaissait par ailleurs très bien et depuis plusieurs années. Il a trouvé qu'il était certes un peu faible mais surtout traumatisé par son hospitalisation ; il poussait des cris qu'il n'avait jamais produits auparavant dès qu'une main s'approchait de lui... Pour tenter de faire le point et d'éliminer certaines hypothèses, nous avons réalisé quelques écouvillons et prélèvements de plumes afin de faire procéder des P.C.R. des principales pathologies affectant les psittaciformes à savoir : Pacheco, la P.D.D., le polyomavirose et la chlamydiose (ce qui n'avait pas été pratiqué dans la fameuse clinique !). Étant parfaitement conscient des limites de ses compétences, mon ami m'a conseillé de me rendre au Luxembourg chez un vétérinaire aviaire de réputation internationale afin que je puisse disposer de son diagnostic éclairé.

C'est ainsi que, le 26 novembre 2017, un réel spécialiste a examiné Enzo et a eu des grosses surprises en consultant son dossier médical. En effet, il a été sidéré lorsqu'il a constaté que plusieurs examens qui avaient été pratiqués étaient totalement inadaptés pour un perroquet (ex. : numérations réalisées avec des machines), que des données avaient été mal interprétées (ex. : augmentation des fonctions hépatiques), que deux anesthésies avaient été réalisées à trois jours d'intervalle sans qu'une endoscopie de contrôle soit pratiquée pour confirmer l'hypothèse de l'aspergillose, qu'un cathéter avait été posé sans être fixé dans l'os et que les traitements ne m'avaient pas été donnés en version injectable. Une troisième anesthésie étant inenvisageable car beaucoup trop risquée, il a réalisé quelques clichés radioscopiques qui ont confirmé l'hypothèse d'une infection d'un sac aérien mais sans qu'il soit possible de déterminer si la cause était fongique, virale ou bactérienne... Il a également procédé à de très nombreux écouvillonnages (narines, intérieur du bec, paupières, trachées et cloaque) et à une prise de sang pour faire procéder à une batterie d'examens.

Je suis donc rentré chez moi avec une nouvelle ordonnance mais, surtout, avec une série de seringues comportant l'intégralité des produits à injecter à mon perroquet. En effet, ayant apprécié le fait que mon oiseau soit parfaitement manipulable, ce vétérinaire avait considéré que ce mode d'administration serait à la fois plus efficace et plus simple à mettre en place. En outre, étant donné que son cabinet se trouve fort éloigné de mon domicile, il m'a proposé de suivre à distance l'évolution de mon oiseau et m'a assuré qu'il adapterait le traitement en fonction des résultats qui lui reviendraient.

Pendant les trois jours suivants, j'ai tenté de soigner au mieux mon perroquet mais, si l'administration de son traitement ne me posait pas de problème particulier, en revanche, son refus de s'alimenter m'a bien plus inquiété. Aussi, à la fin du mois de novembre 2017, sur les recommandations de ce vétérinaire, je suis retourné chez mon ami éleveur qui avait accepté de m'aider à sonder mon perroquet car c'était désormais la seule solution pour lui permettre de se maintenir et de laisser à son traitement la possibilité de faire effet.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, sonder un perroquet adulte n'est pas aussi simple que de sonder un jeune. En effet, si un jeune oiseau se jette littéralement sur la sonde car il ne vise qu'une seule chose, à savoir prendre du poids le plus rapidement possible, chez un oiseau adulte et, a fortiori malade, l'envie de s'alimenter n'est pas manifeste et il faut donc parvenir à faire en sorte qu'il tolère d'être alimenté de cette façon. Fort heureusement, Enzo était un oiseau qui acceptait pratiquement tout de moi et je pouvais donc, tranquillement, le poser sur ma cuisse et lui ouvrir le bec tandis que mon ami éleveur, délicatement mais rapidement, le sondait.

Les premiers jours ont été particulièrement inquiétants car Enzo avait beaucoup de difficulté à garder la nourriture qui lui était donnée. Grâce aux échanges quotidiens avec le vétérinaire et à notre persévérance, nous sommes tout de même parvenus à le maintenir puis, très progressivement, nous avons pu observer quelques légères améliorations.

Au fil des semaines, nous avons ainsi testé plusieurs variables tant en ce qui concerne la fréquence des sondages, la nature et la quantité de pâtée donnée, sa température, etc. Enzo est d'ailleurs parvenu à reprendre plus d'une centaine de grammes, il s'est même stabilisé pendant une semaine, ce qui nous a laissé espérer en la possibilité d'envisager un sevrage.

Chaque semaine, nous sommes allés chez le vétérinaire habituel de l'élevage afin qu'il effectue une prise de sang et fasse des radiographies du thorax. Pour ces examens, je me suis toujours chargé des contentions qui étaient d'autant plus simples à réaliser qu'Enzo était un oiseau particulièrement coopératif. Les échantillons sanguins étaient envoyés en express au vétérinaire luxembourgeois qui faisait procéder à leur analyse et qui nous communiquait ensuite les résultats et m'indiquait les nouveaux traitements.

Au cours de cette période, de nombreux examens ont été réalisés (notamment grâce à la bienveillance et à la gentillesse du responsable d'un laboratoire d'analyses) et plusieurs hypothèses ont ainsi pu être formulées dont certaines ont même été l'objet d'une tentative de traitement spécifique (ex. : levures macrorhabdus ornithogaster ou pancréatite) mais, ce qui manquait vraiment, c'était une imagerie médicale susceptible de lever définitivement le doute sur l'infection des sacs aériens dont souffrait mon oiseau. Aussi, au début du mois de janvier 2018, alors qu'il était relativement stable, j'ai décidé de faire procéder à une endoscopie dans une clinique nantaise réputée. Le vétérinaire responsable du service NAC de cette clinique a d'abord examiné mon oiseau et son lourd (dans les deux sens du terme) dossier médical, il m'a expliqué les risques inhérents à une anesthésie étant donné son état mais a reconnu que je n'avais guère d'autre alternative pour être en mesure de pouvoir espérer le soigner correctement.

Comme pour les deux anesthésies précédentes, c'est moi qui ai « gazé » Enzo pour qu'il puisse bénéficier d'une endoscopie. Après près d'une heure d'examen, il s'est avéré qu'il souffrait bien d'une aspergillose mais également d'une candidose digestive (ce qui pouvait expliquer ses problèmes importants de régurgitations) et, qui plus est, d'une péricardite, probablement consécutive à ses traitements...

Enzo a eu beaucoup de mal à se réveiller ; c'est moi qui m'en suis chargé, pendant plusieurs heures jusqu'à ce que le vétérinaire considère qu'il était à même de repartir. Malheureusement, en rentrant, son état s'est dégradé très sérieusement et, en pleine nuit, j'ai dû me rendre chez la seule vétérinaire de garde disponible à cinquante kilomètres à la ronde pour faire euthanasier celui qui, à mes yeux restera bien plus qu'un magnifique oiseau. Fort heureusement pour moi, mon ami éleveur et sa compagne ont été plus que présents durant ces douloureuses semaines, y compris au cours de cette horrible nuit.

Ce que je retire de cette expérience traumatisante, c'est qu'il faut savoir s'autoriser à dire non et, surtout, qu'il convient de réussir à ne pas se laisser impacter par l'affect lorsqu'une décision médicale est en jeu. Je n'ai certes pas la prétention d'avoir la moindre compétence vétérinaire, mais je connais en revanche parfaitement bien mes oiseaux et ce que je peux faire avec eux. Aussi, si j'avais pu disposer de traitements par voie injectable dès le début, je suis persuadé que j'aurais pu éviter à mon oiseau le traumatisme violent d'une soi-disant « hospitalisation » réalisée par des incompétents.

Il n'y a pas un jour sans que je pense à lui ; il était beaucoup plus qu'un simple perroquet admirable, c'était un compagnon extraordinaire d'une grande vivacité et d'une extrême intelligence. Toute sa vie, il a fait montre d'une grande compréhension et d'une coopération saisissante, même durant ses deux derniers mois, lorsqu'il devait supporter les prises de sang, les radiographies et les piqûres pluriquotidiennes que je lui administrais.

Il me manque terriblement...


Vous comprendrez sans peine que ce texte vise uniquement à informer ceux qui le connaissaient indirectement Enzo – notamment par le biais de ce forum et/ou par ses vidéos – de sa tragique disparition. Bien entendu, je ne suis pas autorisé à communiquer le nom des vétérinaires concernés et je ne souhaite aucunement répondre à quel que commentaire que ce soit à leur propos. Initialement, j'avais d'ailleurs songé à demander aux administrateurs de verrouiller ce sujet immédiatement après sa publication mais, à la réflexion, je n'ai aucun droit d'interdire à quiconque de s'exprimer d'autant que cela va totalement à l'encontre de mes principes fondamentaux. Pour autant, il me faut vous signaler que je me contenterai uniquement de lire les éventuels messages qui seront postés sur ce sujet sans y répondre car je ne m'en sens pas la force. Toutefois, dans un avenir que j'espère proche, je tenterai de revenir progressivement pour participer à nouveau aux riches échanges entre les membres de ce forum.
Merci de votre compréhension.
RAGE DE LIRE AU NID

Le bonheur, c'est du chagrin qui se repose. (Léo Ferré) / Without hope, life is not worth living. (Harvey Milk) / On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. (Pierre Desproges) / Tout ce que j'aime est immoral, illégal ou fait grossir. (Maud de Belleroche)

JRR

Bonjour Enzorauna,

Il y a très longtemps j'avais un perroquet gabonais nommé Charly qui vivait en totale liberté (il est mort à plus de 50 ans).

Lorsqu'il a été malade je l'ai emmené chez le vétérinaire qui n'était pas spécialiste (en ce temps la les spécialiste n'étaient pas courant) mais il s'occupait des oiseaux.

Il a endormi Charly pour lui faire passer une radio en lui faisant une injection. Ayant assisté le collègue de ce vétérinaire pour une pie apprivoisée que je possédais je lui dit que

la dose qu'il mettait me semblée trop importante il m'a répondu qu'il savait ce qu'il faisait et Charly ne s'est jamais réveillé.

C'est très dur de perdre un animal que l'on aime mais encore plus par la bêtise de ces professionnels.

JRR

jybo

Merci pour ce partage, qui reflète malheureusement pas mal la façon dont les égos prennent le dessus sur les soins. Tu as fait ce que tu as pu, et surement le maximum pour Enzo. On oublie jamais, mais le temps atténue la douleur. Toutes mes pensées amicales pour ce jour douloureux.

Jérémy

meltebous


Hanneton

Comme Enzo doit te manquer, en effet
Il a traversé de dures épreuves, heureusement dans ce grand
malheur tu étais auprès de lui
Bon courage pour remonter la pente de cette perte si douloureuse
d'un compagnon de vie, oui

SKYBLU

Je retiens tout l'amour que vous aviez l'un pour l'autre et d'un coup,à travers votre joli texte,nous sommes touchés de plein fouet par cette tragédie.





meltebous

Triste journée souvenir.
Courage à vous Enzorauna.
Vous aviez un autre ara si je ne me trompe pas (et si je me trompe, acceptez mes excuses) ; il a accepté la disparition d'Enzo ?

SKYBLU


ENZORAUNA

Merci pour vos messages.
Enzo avait effectivement un compagnon qui est toujours avec moi. Je ne saurais dire s'il s'est remis de la disparition de son compagnon mais il est toujours vivant...
RAGE DE LIRE AU NID

Le bonheur, c'est du chagrin qui se repose. (Léo Ferré) / Without hope, life is not worth living. (Harvey Milk) / On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. (Pierre Desproges) / Tout ce que j'aime est immoral, illégal ou fait grossir. (Maud de Belleroche)

Moya

Je viens de lire ce message... je suis désolée...
"Il faut que les riches vivent plus simplement pour que les pauvres puissent simplement vivre"
"Si haut que l'on soit placé on n'est jamais assis que sur son cul"
"La vie ne devrait pas être d'attendre que les orages passent, mais d'apprendre à danser sous la pluie"
"Ma seule certitude : le doute"

ENZORAUNA

RAGE DE LIRE AU NID

Le bonheur, c'est du chagrin qui se repose. (Léo Ferré) / Without hope, life is not worth living. (Harvey Milk) / On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. (Pierre Desproges) / Tout ce que j'aime est immoral, illégal ou fait grossir. (Maud de Belleroche)

Le site de l\'association Perroquet Mania QualityBird : la boutique de vos oiseaux