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problème de régression pour le vol

Démarré par meltebous, 06 Août 2016 à 16:18:00

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meltebous

Bonjour tout le monde.

Cela fait un bon moment que je me contente de suivre les posts des uns et des autres. Une longue panne internet associée à un ras-le-bol grandissant devant les polémiques stériles, les règlements de compte sur les réseaux sociaux m'ont poussée à faire une pause connexion.

J 'avais un souci avec Kosmo et j'ai essayé de le résoudre seule mais sans résultat. C'est pas un problème vital mais je culpabilise parce que j'associe le vol à la nature même du perroquet, et que le mien répugne maintenant à voler me questionne vraiment.
Pour ceux qui connaissent le parcours de Kosmo, ils se rappelleront que l'apprentissage du rappel a été difficile (encore un grand merci à José) pour nous deux mais que nous avions fait de grands progrès et que Kosmo volait volontiers à ma demande même si le rappel n'était pas acquis à 100 %.
Depuis environ 8 semaines, après une période pendant laquelle Kosmo s'était mis à prolonger le temps de réponse au rappel (à des distances de 12 à 20 m), me faisant poireauter quelquefois une demi-heure, bavardant, lissant ses plumes, battant vigoureusement des ailes, observant ..., mon garnement ne vole plus vers moi sauf si je je reviens à une distance de 2 ou 3 m.
J'ai d'abord pensé qu'il avait peut-être eu mal, sans que je m'en sois rendue compte, lors d'un atterrissage intempestif au sol, et j'ai donc repris les entrainements pendant plusieurs jours sur de très courtes distances (deux rappels en début de sortie et deux autres rappels avant de rentrer). Là, tout était ok. Quand j'ai rallongé la distance de rappel (très modestement), à nouveau, mon Kosmo a fait des difficultés, tendant la patte pour m'inviter à le récupérer, se risquant à voler après beaucoup de sollicitations et d'encouragements de ma part.
Et si j'essaie de m'éloigner à une dizaine de m, et si j'en fais des tonnes pour l'encourager, pendant une demi-heure il peut se mettre en position de vol, puis essayer de descendre du perchoir avec ses pattes, ou gruger son harnais, ou bavarder ... et puis brusquement s'envoler vers moi, m'éviter au dernier moment et atterrir  plus loin au sol. Et là, sur ses pattes, il s'empresse de me rejoindre et de trouver l'abri de mon épaule.
Dans la maison, il s'envole maintenant rarement aussi.

Je suis preneuse de tout avis et de tout conseil.
Apparemment, lui préfère se balader sur mon épaule ou grimper aux arbres et gruger.


ENZORAUNA

Je pense qu'il convient de reprendre les bases, celles du démarrage qui ont permis la mise en place du rappel.
En outre, je ne pense pas qu'il soit bon d'insister pendant une demi-heure pour obtenir une réponse. Selon moi, la réponse doit être beaucoup plus rapide. Peut-être faudrait-il limiter davantage la durée de ces entraînements pour faire en sorte que Kosmo reste bien attentif à cette activité. Puisqu'il sait voler, il n'y a pas de raison qu'il ne le fasse plus, sauf en cas d'accident particulier.
Ce qui est frustrant, c'est cette impression de régression mais, dans tout parcours éducatif, il y a souvent des retours en arrière qui permettent parfois de mieux asseoir certaines "bases" d'apprentissage.
Bon courage
RAGE DE LIRE AU NID

Le bonheur, c'est du chagrin qui se repose. (Léo Ferré) / Without hope, life is not worth living. (Harvey Milk) / On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. (Pierre Desproges) / Tout ce que j'aime est immoral, illégal ou fait grossir. (Maud de Belleroche)

jybo

C'est ainsi avec les oiseaux, un pas en avant, deux pas en arrière. Ne baisse pas les bras, je ferai comme l'a dit Did. Reprend les bases qui sont faciles pour lui : le "monte" et les rappels très courte distance. Le but et de lui redonner envie de travailler sans difficultés. Il peut aussi être bon de ne plus lui demander du tout de rappel pendant quelques temps, puis de reprendre progressivement après. Et progressivement veut dire repartir d'un rappel très proche, et de s'éloigner de quelques dizaines de cm (pas 1 mètres d'un coup, il ne doit limite pas s'en apercevoir). C'est bien aussi dans les entraînements de leur demander des choses faciles même quand ils savent faire du difficile.


Que donnes tu en récompense ? Peut être que la récompense n'est plus suffisamment intéressante pour lui.



Les oiseaux peuvent se lasser, j'ai déjà eu le cas chez moi. En attendant qu'il ai envie de travailler le rappel longue distance, tu peux renforcer votre relation avec des séances courtes d'entrainement sur d'autres points : se mettre sur le dos, prendre un aliment à la seringue, se laisser toucher sous les ailes, ouvrir les ailes ...
Jérémy

meltebous

Bonsoir.
Merci à tous les deux pour vos conseils.
Je vais interrompre les demandes de vol pour quelques jours, aussi bien en intérieur qu'en extérieur et laisser Kosmo grimper et marcher.
Je n'ai pas de problème pour les autres exercices-jeux: il adore quand je l'invite à donner la patte, à faire salut avec la patte, à ouvrir les ailes en grand. Je peux le toucher partout, l'entourer d'une serviette de bain, nettoyer ses narines (il avait eu comme un petit rhume), couper et limer ses griffes. Pas de problème aussi avec le monte et descend.
Après cette pause, je ferai donc un réapprentissage depuis la base pour le rappel en vol et je vous tiendrai au courant.

meltebous

Pour la récompense, j'avais oublié de répondre : noix de cajou, c'est ce qu'il préfère très nettement.

ENZORAUNA

Pour la récompense, il faut la donner en très petite quantité ce qui permet de pouvoir donner une "super récompense" (ex. : une demi noix de cajou) pour les progrès importants (ex. : accepter de faire un rappel à une distance plus importante que la fois précédente.
Lorsque tu reprendras, je pense que tu pourrais tenter de très courtes séances avec d'abord un rappel très proche et un second un peu plus éloigné et là tu donnes la super-récompense. La fois suivante, tu procèdes de la même façon mais en partant du dernier point de rappel. A chaque fois, il te faudra progresser à petits pas mais tu le sais déjà.
Quoi qu'il en soit, bon courage et, surtout, continue toutes les autres activités que tu peux faire avec lui.
RAGE DE LIRE AU NID

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jybo

Essaye aussi de varier les récompenses, pour éviter la lassitude ET pour éviter que l'oiseau sache d'avance ce qu'il va avoir. Tu peux essayer les amandes, noix, noisettes ...

Il n'a pas eu de mauvaise expérience de vol avec le harnais par hasard ? Arret brutal suite à un envol ?
Jérémy

meltebous

Il fait des envols intempestifs (un bruit, une ombre qui l'effraient) et comme il ne se réceptionne pas sur un support en hauteur mais toujours au sol, l'atterrissage est quelquefois brutal même si j'essaie d'anticiper. Je le laisse toujours revenir vers moi de lui-même sur ses pattes et je vérifie que tout va bien physiquement.
Pour les récompenses, seul le morceau de gruyère rentre en compétition avec la noix de cajou pour le moment.

Ce matin, j'ai commencé les sorties sans vol de rappel. On a passé une heure à marcher (enfin, je marche et il observe depuis mon épaule), à gruger des branches (lui), et il a pris sa douche à l'extérieur, séché un peu et il est rentré sans histoire chez lui pour boire, manger et jouer.

jybo

Le problème vient surement de là alors, et c'est assez embêtant. Ton oiseau associe le vol avec une expérience négative voire douloureuse. En gros, il apprend à ne plus voler. En ce sens, je n'aime pas le harnais pour voler. Pour sortir l'oiseau ok, pour le vol bof. Tu n'as pas possibilité de faire des entrainements en hangar ? salle de récéption ? grande pièce ? L'idéal a mon sens serait que tu puisse le faire voler sans entrave (sans rappel non plus) pour qu'il reprenne confiance en ses ailes, travailler le rappel en intérieur sans harnais, et garder le harnais pour les promenades sans vol.
Jérémy

jybo

Et c'est le même souci avec la taille des plumes, l'oiseau apprend qu'il ne peut plus voler et il est très difficile de revenir en arrière, surtout pour les gros piafs.
Jérémy

ENZORAUNA

Je pense qu'il reste important que l'oiseau puisse également voler avec harnais même si, effectivement, le vol sans "entrave" doit être également développé pour lui (en intérieur clos et sécurisé). Le problème, selon moi, c'est qu'il atterrisse au sol ; il faudrait l'entrainer à se poser sur la main.
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meltebous

Kosmo atterrit au sol lorsqu'il ne répond pas au rappel et qu'il décide de "s'envoler à sa guise" ou qu'il panique.
A la maison les volumes sont importants mais il y vole rarement pour son propre plaisir. Si je l'invite à décoller de mon bras pour rejoindre sa cage (environ 13 m), il y vole et quelquefois s'offre un ou deux aller-retours  dans le salon mais cela ne dure pas longtemps et il revient jouer plutôt au démontage de la visserie.
J'ai l'impression en extérieur à la fois qu'il a peur du rappel moyenne distance et en même temps que cela le brime, qu'il voudrait ne pas être limité par le harnais et 's'éclater.
Si sa réticence à voler venait d'une réception passée trop brutale, il veillerait plutôt à ne revenir que sur mon bras alors que souvent, après avoir passé une demi-heure à gigoter, parler ..., regarder beaucoup autour de lui, suivre le vol des pigeons alentour, il peut tout à coup partir dans ma direction et puis me dépasser comme s'il voulait partir ailleurs, non ?
   

Mike2

Bonjour,

je suis  confronté au m^me casse tête avec la femelle pyrrhura trop statique dans les arbres.

L'erreur que je commettais était de penser que si l'oiseau allait d'un point A à un point B dans la maison c'est qu'il avait la capacité de voler. Alors que c'est une compétence d'une extrême complexité qui demande une grande maîtrise avec plein de paramètres que l'oiseau doit gérer sur des fractions de secondes.

Sans compter qu'en captivité ''restreinte''  la capacité à l'effort est nettement amoindrie. Lequel d'entre nous est capable d'être honorable sur un 3000 m sans être un sportif ?

J'ai aussi observé que pour un oiseau qui n'est pas à 100% entraîné au vol, gérer  l'atterrissage représente une grosse angoisse et il a des difficultés pour anticiper ce qui va se passer avec des supports qu'il ne connaît pas bien.

Autre point: Dans la nature ils se posent le plus souvent sur des branches souples qui absorbent le choc. C'est un détail qui a aussi son importance pour les atterrissages en confiance. Dans la grande volière tous les perchoirs sont sur des supports souples ou attachés avec des cordes.

Quand on tente une réhabilitation chaque petits détails à son importance.



Couple de conures EAM /EPP et beaucoup de tortues (élevage déclaré)

meltebous

Bonjour tout le monde.
J'ai laissé Kosmo sans exercice de rappel (vraiment aucun) une semaine complète aussi bien en intérieur qu'en extérieur.
A la maison je l'ai incité à voler quand je le sentais disponible pour cela (je lui demande s'il veut voler quand il est sur mon épaule et s'il passe sur mon bras, c'est qu'il est prêt pour, sinon il enfonce un peu ses griffes pour s'arrimer et signifier qu'il reste où il est) et il a volé plusieurs fois.
Je viens de recommencer le travail du rappel sur très courtes distances avec beaucoup d'encouragements sonores et récompenses préférées. Il commence toujours par tendre désespérément la patte pour que je vienne le récupérer !

ENZORAUNA

Il faudra sans doute du temps pour lui faire changer ses "habitudes" anciennes ; si, lorsqu'il "hélait son taxi", celui-ci se présentait"  :icon_wink:, il risque de tenter de le faire encore pendant un moment. Mais avec de la régularité et de la patience, je reste persuadé qu'il pourra évoluer.
RAGE DE LIRE AU NID

Le bonheur, c'est du chagrin qui se repose. (Léo Ferré) / Without hope, life is not worth living. (Harvey Milk) / On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. (Pierre Desproges) / Tout ce que j'aime est immoral, illégal ou fait grossir. (Maud de Belleroche)

Le site de l\'association Perroquet Mania QualityBird : la boutique de vos oiseaux